Cette version classique de l'énoncé[1] possède de multiples généralisations[2], portant par exemple sur des espaces non compacts ou des espaces d'applications à valeurs vectorielles[3], ou supposant seulement que T est « presque » une isométrie[4].
L'ensemble des points extrémaux de la boule unité de M(X) est l'ensemble des multiples de mesures de Dirac par des complexes de module 1 et l'application adjointeT* : M(Y) → M(X) est, comme T, une isométrie surjective donc une bijection entre ces points extrémaux pour X et leurs analogues pour Y. On peut donc définir une fonction gà valeurs dans les complexes de module 1 et une bijection φen posant
La continuité faible-* de T* garantit la continuité de get φ. Par bijectivité et compacité, φest donc un homéomorphisme.
↑(en) Richard J. Fleming et James E. Jamison, Isometries on Banach Spaces : function spaces, CRC Press, , 208 p. (ISBN978-1-4200-2615-3, lire en ligne), chap. 2 (« Continuous Function Spaces – The Banach-Stone Theorem »)
↑(en) Ehrhard Behrends, « Isomorphic Banach-Stone theorems and isomorphisms which are close to isometries », Pacific J. Math., vol. 133, no 2, , p. 229-250 (lire en ligne)
↑Remarque : si un espace vectoriel normé est séparable alors la boule unité de son dual, munie de la topologie faible-*, est métrisable ; par conséquent, si C(X) est séparable alors X est métrisable.