Tetratrichobothrius flavicaudis, anciennement Euscorpius (Tetratrichobothrius) flavicaudis, le Scorpion noir à queue jaune, unique représentant du genreTetratrichobothrius, est une espèce de scorpions de la famille des Euscorpiidae.
Cette espèce aime l'humidité. On peut le rencontrer en ville. Il se cache souvent sous les tuiles ou les pierres des vieilles maisons[5]. Il peut également se rencontrer sous les pierres dans les garrigues.
Description
Il est caractérisé par sa couleur noire et ses pattes qui vont du jaune paille au jaune or. L'adulte mesure de 35 à 45 millimètres de long. Ce scorpion est très proche morphologiquement de Euscorpius tergestinus, la différence se faisant au niveau des Trichobothries ventrales des pinces. 4 pour T. flavicaudis et 3 pour E. tergestinus.
Cette espèce se nourrit essentiellement de blattes, de cloportes et de larves ou vers à l'occasion.
Sa piqûre n'est pas dangereuse pour l'homme.
Systématique et taxinomie (ou taxonomie)
Cette espèce a été décrite sous le protonymeScorpio flavicaudis par De Geer en 1778. Elle est placée dans le genre Euscorpius par Thorell en 1876[6] puis dans le genre Tetratrichobothrius par Kovařík, Štundlová, Fet et Šťáhlavský en 2019[7].
Liste des sous-espèces
Selon Fet, Sissom, Lowe et Braunwalder en 2000[1] :
Euscorpius flavicaudis flavicaudis (De Geer, 1778)
Euscorpius flavicaudis massiliensis (C. L. Koch, 1837)
Euscorpius flavicaudis algeriacus (C. L. Koch, 1838)
Euscorpius flavicaudis galitae Caporiacco, 1950
La validité de ses sous-espèces est incertaine[2].
Publications originales
De Geer, 1778 : Mémoires pour servir à l'histoire des Insectes: bibliothèque du muséum d'histoire naturelle cinquième mémoire. Des scorpions et fauxscorpions. Stockholm, vol. 7, p. 325-350.
Birula, 1917 : Fauna of Russia and Adjacent Countries. Arachnoidea, Scorpions. Fauna Rossii, St Petersburg, p. 1-224.
↑ a et bFet, Sissom, Lowe & Braunwalder, 2000 : Catalog of the Scorpions of the World (1758-1998). New York Entomological Society, p. 1-690.
↑ a et bFet, Soleglad & Gantenbein, 2004 : The Euroscorpion: Taxonomy and systematics of the genus Euscorpius Thorell, 1876 (Scorpiones: Euscorpiidae). Euscorpius, no 17, p. 47-60 (texte intégral)
↑Gaëtan Willemsen, « Réveil douloureux à Fleurus: "Un scorpion a piqué ma compagne dans notre chambre" (photo) », RTL Info, (lire en ligne, consulté le )
↑Vignoli & Salomone, 2008 : A review of and additions to the current knowledge of the scorpion genus Euscorpius Thorell, 1876. Fragmenta Entomologica, vol. 40, p. 189–228.
↑Thorell, 1876 : On the classification of Scorpions. Annals and Magazine of Natural History, sér. 4, vol. 17, no 97, p. 1–15 (texte intégral).
↑Kovařík, Štundlová, Fet & Šťáhlavský, 2019 : Seven new Alpine species of the genus Alpiscorpius Gantenbein et al., 1999, stat. n. (Scorpiones: Euscorpiidae). Euscorpius, no 287, p. 1-29 (texte intégral).