TetrabiblosTetrabiblos
Le Tetrabiblos est un ouvrage sur l'astrologie écrit en grec par Ptolémée, qui fut traduit du grec en arabe, puis de l'arabe en latin. Le Tetrabiblos est une encyclopédie[1] compilant le savoir antique de l'étude de l'astrologie vue par les Gréco-Romains. C'est un ouvrage qui fait référence en matière d'astrologie[2]. Contenu de l'ouvragePoints saillantsDans la première partie, Ptolémée effectue un plaidoyer pour l'astrologie (voir ci-dessous la section Citations). Le Tetrabiblos remplace ce qui était d'ordre mystique ou recourrait à la mythologie grecque par des facteurs d'explication physiques[3]. C'est aussi sur le seul monde physique, et non sur le plan spirituel, que les astres ont une influence selon Ptolémée[4]. SommaireDans le livre I du Tetrabiblos[5], Ptolémée pose les bases de l'astrologie. Dans son Livre II, il traite d'astrologie mondiale[6]. Les Livres III et IV sont consacrés à l'astrologie natale[6]. Planètes et aspectsPour l'interprétation, Ptolémée a mis l'accent sur les planètes[7] (ne considérant pas que les seuls signes astrologiques, ce qui était l'autre méthode principale d'interprétation[7]) et il expliquait leur influence astrologique par leurs relations avec les autres planètes (aspects) et avec l'horizon local[7]. De fait, le système de Ptolémée ne tenait compte que du Soleil, de la Lune, des cinq planètes visibles à l'œil nu – n'ont été découvertes que bien plus tard Uranus (en 1781), Neptune (en 1846) ainsi que Pluton (en 1930) – et des étoiles. Le Tétrabiblos repose, pour la qualification des planètes, essentiellement sur la doctrine des quatre qualités élémentales : Ptolémée qualifie les planètes en termes de « chaud », « froid », « sec » et « humide »[8], ce qui reste toujours une base de l'astrologie dite « savante ». Pour lui, les planètes « bénéfiques » (Jupiter, Vénus ainsi que la Lune) sont liées au principe humide[9], source de fécondité. Maisons et signesDans son Livre IV, quand Ptolémée (à travers ses traducteurs) parle de « maisons », il ne se réfère pas aux maisons astrologiques dans le sens admis aujourd'hui[10]. Son système de division en « maisons » n'est autre que celui de la division en signes zodiacaux[11]. Quand il parle de « maisons des planètes », il entend par là les signes[12] dont ces planètes ont la maîtrise :
AutresComme autres facteurs techniques, Ptolémée traite de la part de fortune, des directions primaires et secondaires ainsi que des révolutions solaires[13]. Citations
— Lynn Thorndike, A history of magic and experimental science, New York, Columbia University Press, 1923, vol. 1, p. 116. Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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