Test de la page 99

Page 99 du Botanische Briefe de Franz Unger.

Le test de la page 99 est une théorie développée par l'écrivain et éditeur anglais Ford Madox Ford selon laquelle la lecture de la 99^e page d'un roman serait suffisante pour évaluer l'envie de lire ou non le livre.

Principe

Selon Ford Madox Ford, à la page 99, qui se situe habituellement vers le quart ou le tiers d'un roman, les personnages et l'intrigue sont en place et le rythme et l'équilibre installés permettent au futur lecteur de juger s'il a envie ou non de lire l'ouvrage[1].

Applications

Entre 2012 et 2016, le magazine L'Express a publié une chronique littéraire intitulée Les tests de la page 99 et basée notamment sur une analyse de la page 99 des ouvrages présentés[2].

Deux prix littéraires français basés sur le même principe récompensent respectivement les pages 111 et 112[3] des romans[4].

Notes et références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Page 99 test » (voir la liste des auteurs).

1. Edilivre 2017.
2. « Les tests de la page 99 », Culture, sur L'Express, 9 novembre 2012 (consulté le 3 avril 2018).
3. « Prix de la page 112 » (consulté le 3 avril 2018).
4. « Peut-on juger un livre en n'en lisant qu'une page ? », BibliObs, sur Le Nouvel Observateur, 17 novembre 2012 (consulté le 3 avril 2018).

Liens externes

• « Le test de la page 99 par Ford Madox Ford », sur Edilivre, 17 mai 2017 (consulté le 3 avril 2018).
• (en) Lucy Mangan, « Putting the Page 99 test to the, er, test », Literary criticism, sur The Guardian, 27 septembre 2010 (consulté le 3 avril 2018).

Articles connexes

• 99 (nombre)
• Prix de la Page 111
• Prix de la Page 112