Telfairia pedataTelfairia pedata
Telfairia pedata est une espèce de plante à fleurs de la famille des cucurbitacées. Cette espèce a été décrite par William Jackson Hooker, à partir de spécimens ramenés par Charles Telfair de Madagascar à l'île Maurice. TaxonomieDifférents noms locaux :
Le catalogue de l'Exposition universelle de 1878 la donne comme Ogadioka, provenant du Gabon. Mais il y a peut-être là confusion avec Telfairia occidentalis Hook. f., signalée comme indigène en Guinée, dont la graine est semblable à celle du T. pedata de la côte orientale africaine tropicale et seulement un peu plus petite ; car cette graine n'a plus reparu, pour la même colonie du Gabon, dans le catalogue de l'Exposition universelle de Paris en 1889, ni dans celui de l'Exposition d'Anvers (1894) à la section coloniale française, ni enfin en 1900, à Paris[4]. Le premier nom scientifique de cette plante est Joliffia africana, donné par Bojer et Delile[2]. DescriptionPlante pérenne, grimpante, pourvue d'une tige de 15 à 30 mètres de long portant des feuilles digitées, longuement pétiolées, glabres sur la face supérieure, papilleuses sur la face inférieure[4]. Les fleurs mâles sont groupées en grappe et les femelles sont isolées. Le fruit, qui ne peut être confondu avec aucun autre, est une très grosse courge verte, de 50 cm à 1 mètre de long et 75 cm de diamètre sur 15 à 20 centimètres d'épaisseur, pesant jusqu'à 27 kilos et pourvues de 10 à 12 bandes longitudinales. Dans les 3 à 5 loges de ces fruits qui sont entourés d'une épaisse couche pulpeuse, charnue, on trouve 200 à 300 semences (nommées Mkunga en langue indigène) disposées en série linéaire, de la forme et de la dimension d'une pièce de 5 francs — ou d'un thaler allemand : de là leur nom de Thalerkürbiss. Ces graines très remarquables, plates, à contours irrégulièrement circulaires, mesurent 4 à 5 centimètres de diamètre[3].
Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie
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