Sylvie Charrière
Sylvie Charrière, née le à Montreuil, est commissaire à la lutte contre la pauvreté auprès du préfet de la région des Hauts-de-France[1]. De 2017 à 2022, elle est membre de La République en marche ! et députée de la huitième circonscription de Seine-Saint-Denis. BiographieNée à Montreuil le 15 mai 1961 et fille de petits commerçants, Sylvie Charrière est une ancienne sportive de haut niveau. En 1978, elle devient championne du monde scolaire javelot[2]. Elle poursuit son parcours par l'obtention d'une licence STAPS et devient, en 1982, professeure d’éducation physique et sportive au collège de Sévigné de Gagny[3]. À partir de 2006, elle enseigne pendant deux ans à l’Université de Paris-Est-Marne-la-Vallée et, de 2008 à 2012, devient principale adjointe de collège. Elle explique avoir fait le choix, en 2012, de travailler dans un collège classé REP+ à Clichy-sous-Bois, en tant que directrice du collège Romain Rolland — poste qu'elle occupera jusqu'en 2017[4]. Elle obtient, en parallèle, un master Gestion des organisations scolaires en 2012[5]. Le 4 novembre 2022, elle est nommée commissaire à la lutte contre la pauvreté auprès du préfet de la région des Hauts-de-France[1]. Parcours politiqueSylvie Charrière est élue députée de la huitième circonscription de la Seine-Saint-Denis lors des élections législatives de 2017 sous les couleurs de La République en marche[6],[7], avec 56,45 % des voix au second tour[8]. Elle succède à Élisabeth Pochon. Sylvie Charrière rejoint la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation[9],[10]. Spécialiste des questions d'éducation, elle préside, de 2019 à 2022, le Comité National d'Orientation et d'Évaluation des Cités éducatives (CNOE) à la suite de sa nomination par le ministre de l'Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, et le Ministre de la ville et du logement, Julien Denormandie. Le CNOE vise à accompagner l'organisation d'alliances éducatives au sein de certains territoires[11]. En novembre 2021, avec Frédéric Reiss, la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation lui confie une « mission flash relative à la mise en œuvre des réformes législatives de l’orientation ». Cette mission parlementaire vise à faire un point d'étape sur deux lois adoptées en 2018 : la loi avenir professionnel et la loi pour l’orientation et la réussite des étudiants, dite loi ORE[12]. Candidate à sa succession aux élections législatives des 12 et 19 juin 2022, elle obtient 21,71 % des voix au premier tour. Elle est finalement battue au second tour avec 46,43 % des voix contre 53,57 % à Fatiha Keloua-Hachi (PS)[13]. DistinctionsRéférences
Liens externes
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