Summertime Blues est une chanson qui traite de la frustration d'un adolescent pendant l'été[3]. Elle est enregistrée le [1] au Gold Star Recording Studios à Hollywood, en Californie. Eddie Cochran joue le riff de guitare acoustique et chante à la fois la voix principale et la voix de basse (un clin d’œil au personnage de Kingfish dans le série télévisée Amos 'n' Andy)[3]. Connie « Guybo » Smith, bassiste attitré de Cochran durant plusieurs années[4], remplace sa contrebasse par une guitare basse électrique[3], et Earl Palmer est à la batterie. Sharon Sheeley, la fiancée de Cochran, ajoute des claquements de mains[3].
La chanson, sortie en single par Liberty le , connaît un grand succès durant l'été, le premier pour Eddie Cochran[5]. Le single se classe en 8e position du palmarès Hot 100 du magazine Billboard et 18e du UK Singles Chart au Royaume-Uni. Rééditée en 1968, elle se classe à nouveau dans les hit-parades de plusieurs pays.
Les Who prennent l'habitude de jouer la reprise d'Eddie Cochran dans leurs concerts à partir de 1967. Ils l'interprètent notamment au festival pop de Monterey et au festival de Woodstock[10]. Des enregistrements figurent sur les albums Live at Leeds et Live at the Isle of Wight Festival 1970. Le premier, sorti en single en 1970, est classé 27e aux États-Unis et 38e au Royaume-Uni[7]. Ils l'enregistrent également en studio à deux reprises en 1967, mais ces versions ne sont publiées qu'en 1998 sur l'édition remasterisée de la compilation Odds & Sods et en 2009 sur l'édition Deluxe de The Who Sell Out.
PJ Harvey s'est inspirée de la chanson d'Eddie Cochran, à la fois pour les paroles et pour la musique, dans The Words That Maketh Murder (album Let England Shake, 2011) ;
Summertime Blues est aussi adaptée en espagnol (Bruno Lomas, Una Noche de Verano en 1973), en norvégien, en allemand (Torfrock, Sommertid-Blues, 1977, et BAP, Wo mer endlich Sommer hann, 1981), en danois, en japonais, en néerlandais et en finois[1].
Dans la culture populaire
La chanson est utilisée dans un grand nombre de films, de séries télévisées, ou de jeux vidéo[14]. On peut citer notamment :