Impliqué dans de nombreuses causes sociales, il est notamment connu pour avoir initié l'Innu meshkenu (« Le chemin Innu »), une marche de 6 000 kilomètres visant à sensibiliser les populations autochtones de l’Est du Canada aux saines habitudes de vie et à promouvoir les enseignements des Premières Nations[3],[4],[5].
Biographie
Dès son plus jeune âge, Stanley Vollant bénéficie des enseignements traditionnels de son grand-père qui lui enseigne toute l’importance des valeurs communautaires. Il poursuit ensuite son éducation secondaire et postsecondaire dans la région de Québec avant d’obtenir en 1989 son diplôme de docteur en médecine de l’Université de Montréal, formation qu’il complétera en 1994 avec un diplôme d’étude spécialisée en chirurgie générale. Il devient alors le tout premier chirurgien autochtone du Québec[6].
Il occupe également plusieurs fonctions dans diverses associations de médecine, notamment président de l’Association médicale du Québec de 2001 à 2005[3], membre du conseil exécutif de l’Association médicale canadienne[7], du Conseil canadien de la santé[8], du Conseil consultatif des sciences de Santé Canada et du Conseil de la santé et du bien-être du Québec.
En plus d’être conférencier[9], Stanley Vollant assume régulièrement la présidence d’honneur de plusieurs événements d’envergure[10],[11]. Il a fait la une de journaux nationaux à plusieurs reprises[12],[10],[13],[14] et est l’objet de documentaires et de très nombreuses entrevues de fond lors d’émissions d’intérêt public.
L’idée de la promotion des saines habitudes de vie au sein des Premières Nations se révèle le principal cheval de bataille de Stanley Vollant[15],[16]. Il participe à de nombreux projets tels que la mise en place de mini-écoles de médecine afin d’encourager les jeunes autochtones à choisir le domaine de la santé comme carrière[3].
L'Innu Meshkenu est une marche de 6 000 kilomètres s’échelonnant sur cinq années et entreprise à l’automne 2010 par Stanley Vollant, à travers les communautés autochtones de l'Est du Canada[4]. Au travers du Québec, du Labrador et se rendant en Ontario, le trajet de la marche emprunte le plus souvent possible les sentiers traditionnels empruntés par ses ancêtres.
L'Innu Meshkenu vise principalement à sensibiliser les populations autochtones à propos de deux aspects : la persévérance scolaire et les saines habitudes de vie[17]. Le projet vise également à valoriser l'identité culturelle autochtone[18]. Pour remplir ces objectifs, Stanley Vollant s’arrête dans les écoles et les lieux de rassemblement des communautés qu'il visite et va à la rencontre des gens de tous les âges, notamment des aînés pour recueillir et faire perpétrer les savoirs des Premières Nations en matière de médecine traditionnelle entre autres[6].
Des groupes de marcheurs autochtones et allochtones se joignent à Stanley Vollant dans les différentes étapes de sa marche[5]. Une fondation, Puamun Meshkenu, est créée en 2016 pour, entre autres, soutenir l'initiative.
L’appellation Innu Meshkenu vient de la langue innue et signifie « Le chemin innu »[18].
Puamun Meshkenu
En 2016, Stanley Vollant fonde l'organisme Puamun Meskenu[19]. En innu-aimun, Puamun signifie « rêve » et Meskenu signifie « chemin ». La mission de l'organisme s'organise sur les quatre axes de la vision holistique de la roue du mieux-être[20] utilisée par les Premières Nations, les Métis et les Inuits:
L'axe mental: inspirer les membres des Premières Nations, Métis et Inuits en présentant des modèles de réussite;
L'axe spirituel: promouvoir les valeurs autochtones et favoriser une meilleure compréhension interculturelle;
L'axe affectif: rassembler les communautés et les générations;
L'axe physique: améliorer la santé des membres des communautés.
Le , le premier Challenge Stanley Vollant a lieu, une grande marche annuelle de Puamun Meshkenu, sur le mont Royal[21].
Distinctions et récompenses
Stanley Vollant reçoit plusieurs distinctions et récompenses en raison de sa carrière, de ses réalisations et de son implication[3] :
2022 : Ordre du Canada, "pour une carrière exemplaire en tant que premier chirurgien autochtone au Québec et pour l’inspiration qu’il apporte aux jeunes générations des Premières Nations"[24].
↑ICI Radio-Canada Première - Radio-Canada.ca, « Justin Trudeau à l'ONU : des paroles encourageantes pour le sort des Autochtones, selon Stanley Vollant | Gravel le matin », Gravel le matin, ICI Radio-Canada Première, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Stanley Vollant: «Notre jeunesse, notre richesse» », Le Quotidien, (lire en ligne, consulté le )