En 2005, il succède à son père à la tête de l'entreprise familiale Krebs Paysagistes SA, fondée en 1937 par son grand-père à Blonay[1],[5].
Il épouse Isabelle Käser en 1998. Le couple a 2 enfants : Tanguy et Manon[1],[2].
Engagement professionnel et citoyen
En parallèle de son activité professionnelle, Stéphane Krebs participe à la transmission des connaissances en matière de parcs et jardins :
Il enseigne dès 2005 dans le cadre de la formation supérieure horticole les toitures et façades végétalisées, ainsi que la végétation hors sol en bacs, en intérieur, sur attiques, terrasses et en balcon[6].
la végétalisation des édifices et la conduite du personnel et direction de l'équipe,
l'art, l'histoire et la culture des jardins, dès 2012,
la gestion et la culture d'entreprise et la gestion des risques, dès 2014[6].
De 2008 à 2017, il préside l'association JardinSuisse-vaud, qui a notamment pour but de promouvoir les entreprises horticoles vaudoises, la formation professionnelle et les conditions de travail du secteur[7].
En 2012, il participe à l'établissement de la fondation Hortus, destinée à « promouvoir l'art et la culture des parcs et jardins publics ou destinés au public »[1]. Celle-ci travaille par exemple à ouvrir au public les 700 ouvrages de la Collection Patrick Dupuis[8],[9],[10].
Son expérience d'enseignant l'incite à devenir auteur[1],[11], et c'est ainsi qu'il publie un premier livre, sur l'art des jardins, en 2016[1].
Un second ouvrage paraît en , consacré aux arbres. Sur le sujet, Stéphane Krebs a suivi une formation technique auprès de l’Association Suisse de Soins aux Arbres[6] et son statut lui donne entre autres l'occasion d'intervenir dans le sauvetage du séquoia géant de Corseaux, un arbre emblématique de sa région, à préserver lors du projet d’optimisation immobilière contigu[12].
Par ailleurs, le , il devient président de l'association Promove[13], destinée à promouvoir l'activité économique de la Riviera vaudoise et de Lavaux. Il est élu à la présidence du Centre patronal vaudois où il entre en fonction en juin 2021[14].
Enfin, après une carrière de milice dans l'armée suisse, Stéphane Krebs obtient le grade de colonel au [15].
Philosophie professionnelle
Stéphane Krebs associe les savoirs traditionnels de l'art des jardins aux évolutions technologiques liées à l'horticulture, comme l'automatisation ou la domotique[16]. Ce souci d'allier les découvertes récentes à l'expérience traditionnelle se retrouve dans ses ouvrages, comme le relèvent les journalistes spécialisés Laurent Cabrol[17] et Claude Beda[18].
Il inclut également à ses réflexions sur la pratique de l'art des jardins une dimension économique, comme en témoigne la présence d'une section d'économie paysagère dans son premier ouvrage. Il envisage ainsi les compétences, connaissances et possibilités technologiques comme autant d'outils à disposition du professionnel pour comprendre et satisfaire son client[19]. Car si les plantes et la dépendance météorologique n'ont pas changé, le métier de paysagiste actuel implique selon Stéphane Krebs une remise en question constante dans la perspective de satisfaire ceux auquel le jardin se destine, grâce aux bienfaits que peut procurer à l'être humain un cadre végétal harmonieux[20]. C'est en ce sens qu'il se définit comme un « semeur de bien-être »[1],[6].
« Les 700 ouvrages du Fonds Patrick Dupuis ont été inventoriés fin 2015 afin de permettre leur intégration au sein d’une bibliothèque ouverte dans un proche avenir au public. »
↑Stéphane Krebs, Jardins : Guide d'inspiration paysagère, Lausanne, éd. Favre, , 232 p. (ISBN978-2-07-032288-6 et 2-07-032288-2), Introduction
« Au début de l’année 2015, l’idée d’écrire un livre avec pour thème “l’art, l’histoire et les di érents styles de jardins” a commencéde germer dans mon esprit sur les bases de l’enseignement que je prodiguais aux futurs Maîtres paysagistes. (…) »