Stéphane Claireaux

Stéphane Claireaux
Illustration.
Stéphane Claireaux en 2017.
Fonctions
Député français
[1]
(4 ans, 10 mois et 29 jours)
Réélection 17 juin 2017 (suppléant)
Circonscription Saint-Pierre-et-Miquelon
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Annick Girardin
Successeur Annick Girardin[2]

(2 ans, 10 mois et 21 jours)
Élection 29 juin 2014 (suppléant)
Circonscription Saint-Pierre-et-Miquelon
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique RRDP
Prédécesseur Annick Girardin
Successeur Annick Girardin
Biographie
Nom de naissance Stéphane Aurélien Pierre Claireaux
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Saint-Pierre (France)
Nationalité Française
Parti politique CSA
PRG
LREM (depuis 2017)
Profession Chef d'entreprise et infographiste

Stéphane Claireaux, né le dans la commune de Saint-Pierre (Saint-Pierre-et-Miquelon), est un homme politique français.

Biographie

Origines

Stéphane Claireaux est originaire de l’archipel et fils d’un ancien journaliste de Radio France Outre-mer (RFO)[3].

Formation

Stéphane Claireaux suit sa scolarité à Saint-Pierre, mais passe son baccalauréat au lycée du Sacré-Cœur à Aix-en-Provence. Il poursuit et obtient son BTS communication et actions publicitaires à l'Institut commercial supérieur Eudine à Caen.

Carrière professionnelle

Il retourne à l'issue de ses études à Saint-Pierre, où il travaille successivement comme agent de promotion à l'Agence régionale du tourisme, comme chef de cabinet du président du Conseil général, et comme responsable de la Régie publicitaire de la station locale RFO. En 1999, il crée son entreprise en communication, Azimuts sarl.

Parcours politique

Stéphane Claireaux est membre du parti politique local de Saint-Pierre-et-Miquelon Cap sur l'avenir[4], qui est proche du Parti radical de gauche (PRG) jusqu'à la fusion de ce dernier au sein du Mouvement radical (MR), en 2017[5].

Il devient attaché parlementaire de la députée Annick Girardin à la suite de son élection en 2007. Lorsqu’Annick Girardin devient secrétaire d'État dans le gouvernement Valls le , sa suppléante, Catherine Pen, qui doit lui succéder à l'Assemblée nationale, remet sa démission, invoquant des raisons de santé[6].

Lors de l'élection législative partielle provoquée par cette démission, le , Annick Girardin se présente avec Stéphane Claireaux comme suppléant[7]. Ils sont élus au premier tour, avec 59,9 % des voix. Annick Girardin demeurant au gouvernement, Stéphane Claireaux intègre les bancs de l'Assemblée nationale un mois après, le , et rejoint le groupe RRDP, à sensibilité radicale de gauche.

Stéphane Claireaux est de nouveau suppléant d'Annick Girardin lors des élections législatives de juin 2017. Celle-ci restant au gouvernement, il redevient député en , et appartient depuis au sein du groupe LREM. En outre, il est membre de la délégation aux outre-mer, vice-président des groupes d'étude « Iles d'Amérique du Nord et Clipperton » et « Économie maritime » ainsi que vice-président des groupes d'amitiés France-Canada et France-Islande.

Entre janvier et , il est co-rapporteur, avec la députée UDI de Polynésie française Maina Sage, d'un rapport d'information sur la production cinématographique et audiovisuelle dans les outre-mer[8].

En , il rejoint le « Collectif social-démocrate », groupe d'une vingtaine de députés de l'aile gauche du groupe LREM, constitué le même mois[9].

En , avec d'autres députés de l'aile gauche du groupe LREM, il signe une tribune appelant à répartir les migrants dans les zones rurales en pénurie de main-d'œuvre[10].

Le , il fait partie des dix députés LREM à voter contre la proposition de loi relative à la sécurité globale[11].

Le , lors d'une manifestation contre le passe sanitaire, il est victime de jets de terre, d'algues et de pierres devant son domicile[12]. La ministre de la Mer Annick Girardin, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu et le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand condamnent l'incident[13] tandis que les manifestants affirment avoir été provoqués et insultés par le député[14].

Notes et références

  1. Assemblée nationale, « M. Stéphane Claireaux - Saint-Pierre-et-Miquelon (1re circonscription) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. Composition de l'assemblée.
  3. Lucas Minisini, « Qui est Stéphane Claireaux, l’élu agressé par des anti-passe sanitaire », sur Le Monde, (consulté le ).
  4. Mathilde Damgé, Anne-Aël Durand et Maxime Vaudano, « Transparence sur les collaborateurs : les députés qui ont joué le jeu… et les autres », sur Le Monde, (consulté le ).
  5. Laurent de Boissieu, « Mouvement radical (MRAD) », sur France politique, (consulté le ).
  6. Démission de Catherine Pen, sur le site d'Annick Girardin, 10 mai 2014.
  7. Ivan Valerio, « Une secrétaire d'État va affronter une législative partielle », lefigaro.fr, 4 juin 2014
  8. N° 2116 - Rapport d'information de M. Stéphane Claireaux et Mme Maina Sage déposé par la délégation aux outre-mer sur la production audiovisuelle dans les outre-mer, Assemblée nationale, consulté le 2 septembre 2019
  9. Manuel Jardinaud, « Un «Collectif social-démocrate» se crée au sein du groupe LREM à l’Assemblée », sur Mediapart, (consulté le ).
  10. Jules Pecnard, « En durcissant le ton sur l'immigration, Macron sème le trouble au sein de La République en marche », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  11. « Loi sécurité globale : ces députés LREM qui ont voté contre », sur lexpress.fr, (consulté le )
  12. Fabien CAZENAVE, « Saint-Pierre-et-Miquelon. Un député agressé devant chez lui par des anti-passe sanitaire », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
  13. « "Une lapidation": un député LREM agressé par des anti-pass à Saint-Pierre-et-Miquelon », sur Le HuffPost, (consulté le )
  14. Par Le Parisien avec AFP Le 10 janvier 2022 à 17h14, « VIDÉO. Agressé par des anti-passe vaccinal, le député Stéphane Claireaux va porter plainte », sur leparisien.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes