Square du Vert-Galant
Le square du Vert-Galant est un square du 1er arrondissement de Paris. Situation et accèsLe site se trouve à la pointe ouest de l'île de la Cité, dans le quartier Saint-Germain-l'Auxerrois du 1er arrondissement. Le niveau du square est situé sept mètres plus bas que le niveau actuel des autres parties de l'île, ce qui correspond au niveau que celle-ci avait autrefois. Le faible surplomb du square par rapport à la Seine explique qu'il soit inondé, voire totalement submergé lors des plus importantes crues du fleuve. Il est desservi par la ligne 7 à la station de métro Pont-Neuf.
Origine du nomLe square doit son nom à Henri IV, surnommé le « Vert-Galant » en raison de ses nombreuses maîtresses malgré son âge avancé. Le square est dominé par une statue équestre d'Henri IV, elle-même très verte (en bronze) reposant sur le Pont Neuf (lequel sépare le square du reste de l'île). HistoriqueIl a été créé par la réunion de plusieurs petites îles dont l'île aux Juifs, où furent brûlés les derniers templiers, et l'île du Patriarche. Une plaque commémorative rappelle d'ailleurs que c'est à cet endroit qu'eut lieu, le , l'exécution sur le bûcher du « dernier grand maître de l'ordre du Temple », Jacques de Molay. Avant d'accueillir un square, les 2 665 m2 de ce terre-plein étaient vers 1765 dévolus aux bains, puis à un café concert en 1865. Celui-ci fut détruit par une inondation en 1879[1],[2]. En 1884, l'État cède le terrain à la ville de Paris. Au début des années 1950, la bande s'y réunissant aux beaux jours autour de Guy Debord pour leurs libations assidues en fait provisoirement le siège de la permanence de l'Internationale lettriste[3]. À l'occasion de l'inauguration de l'Exposition universelle de Montréal, en , une cérémonie amicale organisée par la ville de Paris a lieu en compagnie de l'ambassadeur du Canada, Jules Léger, et de son homologue de la délégation générale du Québec à Paris, Jean Chapdelaine. Le maire de Montréal, Jean Drapeau, n'ayant pu venir, il est représenté par Léon Lortie et de Jean Vinant, publicitaire de l'Exposition en France. Une pierre en provenance de l'île Sainte-Hélène (Montréal) est déposée dans le square du Vert-Galant. Selon Yves Jasmin, auteur de La Petite Histoire de l'Expo 67, plus de 30 000 spectateurs assistent à cet événement, lorsque arrive sur le quai le bateau Saint-Laurent transportant la pierre en compagnie du préfet de Paris[4]. En 2007, le square a obtenu le label « espaces verts écologiques » décerné par ÉCOCERT[5]. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
FloreLe square de 1 642 m2[6] est planté de marronniers, ifs, prunus pissardii, noyers noirs, érables negundo, pommiers à fleurs, saules pleureurs, olivier de Bohème, sophora panaché, catalpa, robiniers, ginkgo biloba, buisson ardent et arbres à perruque[1].
FauneOn peut observer des cygnes tuberculés, quelques canards comme le fuligule milouin et le fuligule morillon, des bergeronnettes des ruisseaux ou des chevaliers guignette, des grèbes castagneux et des grèbes huppés. En hiver, on trouve aussi des foulques macroules au front blanc, des poules d'eau, des goélands argentés et des mouettes rieuses. En 2009, il abrite une importante population de muridés urbains. Le square du Vert-Galant dans la culture populaire
Projets d'aménagementÀ l'emplacement du square du Vert-Galant, les architectes ont proposé de procéder à de grandes constructions.
Notes et références
AnnexesArticles connexesLien externe
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