Les tableaux ci-dessous présentent les candidats déclarés ou supposés[1], puis ceux retenus à la primaire avec le pourcentage d’intentions de vote des inscrits[2] qui leur est attribué dans les sondages.
Dans l’examen des résultats, se rappeler que : « La justification scientifique raisonnable consiste soit en une démonstration, soit en la pratique d’un très grand nombre d’observations, la loi des grands nombres étant la seule justification pratique de la notion de probabilité ». Il convient donc de différencier les résultats selon l’échantillonnage.
Parmi les éléments pouvant fausser la comparaison entre plusieurs sondages :
l’échantillonnage primaire (le nombre des participants - l’échantillon) (ici de 250 à 21000…) ;
le sous-échantillonnage retenu pour certaines questions : n’interroger - pour quelques questions - que ceux qui sont « certains de participer », plutôt que « devraient », « pourraient »… peut inverser totalement un résultat ; la participation aux primaires constitue en soi un des enjeux; une participation faible favorise les thèses les plus conformes au noyau le plus radical, une primaire réellement ouverte favorisant les candidats plus consensuels ;
hypothèses de participation : les sondages explorent diverses hypothèses de participation à la primaire. Les résultats peuvent différer notablement selon l’hypothèse retenue (indice de participation retenu noté IPR %) ;
les intervalles de confiance correspondants aux deux échantillonnages ;
les questions et la manière de les poser, le type de sondage[3] ;
accessoirement, le commanditaire de l'entreprise de sondages (ex-institut[4],[5]), avec la question : Au-delà du sondage, y-a-t-il tentation de faire passer une idée[6],[7].
Note : il est toujours significatif de comparer les évolutions des sondages effectués par la même entreprise (les questions posées étant plus semblables).
De plus, sur ce scrutin spécifique peuvent s'ajouter d'autres facteurs:
ce vote constitue la première primaire ouverte à droite en France. Les entreprises de sondages n'ont pas de références permettant d'étalonner leurs méthodes de redressement de résultat.
le vote n'est pas restreint aux membres inscrits de partis, mais ouvert à tous les citoyens se déclarant partisans "de l'alternance, de la droite et du centre". L'estimation de la participation varie selon les entreprises de sondages, et leurs méthodes. Une entreprise peut estimer par exemple que « Les indices de participation sont toujours à interpréter avec prudence, les répondants ayant tendance à surestimer leur participation aux scrutins »[8]… tout en étant parmi celles donnant les plus forts pourcentages de participation…
les méthodes de constitution des échantillons peuvent surestimer certaines populations, tranches d'âges.
La plupart des sondages sont donnés à 95 % de chance. Le tableau résume les intervalles de confiance selon la taille de l’échantillon (ou du sous-échantillon).
Utilisation : si pour un échantillon (sous-échantillon) de 400 personnes le candidat reçoit 10 % d'intentions de vote, l’incertitude est de 3 %. Il y a 95 % de chance que son score soit compris entre 7 % et 13 % (si 95 % est utilisé).
Premier tour
Le candidat arrivé en tête des intentions de vote est présenté en bleu, tandis que les deux candidats potentiellement qualifiés pour un second tour sont présentés en gras.
IPR % = indice de participation retenu par l'entreprise de sondage (ou calculé).
Note : La colonne des entreprises de sondages pointe - autant que faire se peut - vers la source du sondage.
La colonne commentaires de presse pointe vers les articles de presse commentant le sondage.
La colorisation bleue est affectée au(x) premier(s) (plusieurs marqués ex-æquo si dans la marge d'erreur du sondage)
Graphique
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
↑"Le terme "institut" est devenu obsolète pour caractériser notre métier, souligne Pierre Weill, président directeur général de Sofres France et directeur général de Taylor Nelson Sofres (ITNS). Le terme "institut" en rappelle les origines, avec un côté universitaire et sociologique, alors que la réalité actuelle est celle des entreprises et du business."