Solange Troisier
Solange Troisier ( à Paris 16e - à Saint-Hymer[1],[2]) est une médecin et femme politique française. Elle est médecin militaire pendant la Seconde guerre mondiale, puis médecin des prisons avant de devenir inspecteur général des prisons, et première titulaire de la chaire de médecine pénitentiaire. Elle est députée UDR du Val-d'Oise de 1969 à 1973, et présidente du Conseil national des femmes françaises de 1976 à 1991. BiographieSolange Troisier est née dans une famille de médecins, son père est le pneumologue Jean Troisier, directeur de laboratoire à l'Institut Pasteur. Tous deux sont liés à la princesse Marie Bonaparte[3]. Elle est la petite fille de Charles Emile Troisier, membre de l'Académie de médecine, connu pour le ganglion de Troisier. Elle est également la petite-fille d'Emile Ollivier, Premier ministre de Napoléon III. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle prend part à la Résistance, puis intègre la 1re Armée française comme médecin militaire[4]. Elle participe aux campagnes de France et d'Allemagne. Solange Troisier se spécialise ensuite en gynécologie, puis commence une carrière de médecin des prisons. Parallèlement, elle milite au sein du mouvement gaulliste et est élue députée UDR dans le Val-d'Oise (1968-1973)[5]. À la suite de l'assassinat du Dr Georges Fully en 1973, elle devient inspecteur général des prisons et entreprend de nombreuses réformes touchant à la médecine en milieu carcéral. Elle est d'ailleurs en 1980 la première titulaire de la chaire de médecine pénitentiaire. En 1983, elle est inculpée lors du procès dit « des grâces médicales », au cours duquel un trafic de grâces au profit de détenus de droit commun avait été révélé, mais parvient à prouver son innocence et est relaxée. Solange Troisier a été présidente du Conseil national des femmes françaises (CNFF) de 1976 à 1991. Solange Troisier est inhumée à Savenès (Tarn-et-Garonne). DécorationsŒuvres
Références
Liens externes
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