En 1910, le nouveau résident Victor Jean Brochard, souhaite expulser le père supérieur de la mission catholique (père Bazin), et convainc le roi Sosefo Mautamakia Ier de se ranger à ses côtés. En , Bazin quitte Mata-Utu pour le district de Mu'a. Le , un décret royal l'intime de quitter Wallis. Face aux protestations des pères maristes, le lavelua maintient ses positions. Une centaine de Wallisiens favorable aux maristes prend les armes et marche sur Mata Utu le 1er avril ; le roi, abandonné par les siens, est alors contraint d'abdiquer. Soane Patita Lavuia est choisi pour être le prochain souverain. Néanmoins, le résident Brochard n'accepte pas cette nouvelle nomination. La crise trouve sa résolution le avec l'arrivée par navire du gouverneur de Nouvelle-Calédonie, Adrien Bonhoure : ce dernier demande au résident qu'il formule des excuses officielles au père Bazin. Une nouvelle délibération des chefs coutumiers est organisée à bord du navire de guerre le Kersaint le , et Soane Patita Lavuia est confirmé comme étant le nouveau Lavelua[1].
↑Alexandre Poncet, « Chapitre X. Premier séjour du Dr Brochard à Wallis et dernière visite de Mgr Olier », dans Histoire de l’île Wallis. Tome 2 : Le protectorat français, Société des Océanistes, coll. « Publications de la SdO », (ISBN978-2-85430-094-9, lire en ligne), p. 55–62
↑ a et bAlexandre Poncet, « Chapitre XII. Wallis pendant la grande guerre et l’après-guerre (1914-1925) », dans Histoire de l’île Wallis. Tome 2 : Le protectorat français, Société des Océanistes, coll. « Publications de la SdO », (ISBN978-2-85430-094-9, lire en ligne), p. 71–77