« Nous attestons par cet écrit, pour le présent et pour l'avenir, que notre cher fils, Simon de Commercy, désirant illustrer la noblesse de sa race par une action digne d'elle, et guidé par une pieuse dévotion, a résolu d'instituer des chanoines séculiers dans la partie de Commercy qui avoisine son château. Il nous a supplie d'autoriser sa fondation[3]... »
Il donne à l'abbaye de Jeand'heurs l'usage de ses bois de Morlay et à celle d'Écurey sa terre de Frolay en accord avec sa femme et ses enfants ; cette dernière donation, faite en présence d'Arnould chapelain de Commercy, d'hugues de Breuil et de Royer curé de Châteauvillain, contient la concession d'essarter, d'y fabriquer des briques ou d'y exploiter une mine de fer, d'établir un chemin pour rejoindre Apremont, le droit d'y faire paître des bêtes, de ramasser les glands et les faines ainsi que de prendre du bois pour "l'usage des maisons" à l'exception du "gros bois" sauf s'il s'agit de bois mort. En échange de ces dons l'abbé se doit d'excommunier ceux qui "mettraient le feu dans ses bois" et de les chasser, il s'engage aussi à recevoir Simon en qualité de "frère conscript à la vie et à la mort" dans son abbaye[3].
En 1190 il est témoin, avec Widric et Aubry tous deux chevaliers de Commercy, d'une donation faite par Hadwide et Simon de Selascourt au profit de l'abbaye de Rangéval. En 1192 il assiste en qualité de témoin à la fondation de la collégiale de Ligny[3].
Regnault (ou Rainaud), dit de Commercy, seigneur de Mondement, il épouse Marguerite, fille d'Henri de Busancy[8] ;
Hugues/Huguenet, religieux ;
Agnès ou Gignelle, elle épouse en premières noces Barthélemy de Cirey, puis en secondes noces Arnould de Reynel ;
Élisabeth.
Sources
Charles Emmanuel Dumont, Histoire de la ville et des seigneurs de Commercy, N. Rolin, (lire en ligne), p. 25 à 34.
Augustin Calmet, Histoire de Lorraine, qui comprend ce qui s'est passé de plus mémorable dans l'Archevêché de Trèves, & dans les Evêchés de Metz, Toul & Verdun, depuis l'entrée de Jules César dans les Gaules, jusqu'à la cession de la Lorraine, arrivée en 1737, inclusivement, A.Leseure, (lire en ligne), p. CLXXV.
Jean-Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Besançon, Jean-Antoine Vieille, (lire en ligne), p. 137 à 139.
↑Les sites Médiéval Généalogie, Fabpedigree et Roglo le nomme Simon Ier, Simon Ier de Broyes, (vers 1090 - 1137/40), est seigneur de Broyes.
↑Le site Médiéval Généalogie le nomme Simon Ier mais ce nom avait déjà été donné au fils de Hugues II de Broyes dans une généalogie plus complète d'André Duchesne. Une charte de 1178 cite : "Hugo Brecensis dominus (Hugues III de Broyes)" donne ma propriété de Mairmonstiers, avec le consentement de "uxor mea Elizabeth (mon épouse Élisabeth/Isabelle) et Simon frater meus (mon frère Simon Ier de Châteauvillain) et Simon filius meus de Commarceio (mon fils Simon II Commercy" Médiéval Généalogie, Simon Ier de Broyes [1].
↑ abcd et eHistoire de la ville et des seigneurs de Commercy, Volume 1.
↑Une charte de 1202 précise : "Simon dominus de Commarci (Simon seigneur de Commercy)" donne la propriété de Recluz, avec le consentement de "uxor mea Nichole (mon épouse Nicole) et filii mei (mes fils) Hugo (Hugues) et Galcherus iam milites (Gaucher mon vassal), Rainaldus (Regnault), et Hugo clericus (Hugues clerc), et filia mea Agnes (ma fille Agnès)" Médiéval Généalogie, Simon Ier de Broyes [2].