Simon AllixSimon Allix
Simon Allix, né le est un explorateur, réalisateur, graphiste, photographe, cartographe français, membre de la Société des explorateurs français. BiographieIl est le fils de Jean-Pierre Allix, professeur de géographie, et Claude Berbottino-Allix, artiste sculptrice, et le benjamin d’une fratrie de trois garçons, après Stéphane Allix et Thomas Allix. Sa polyvalence et son ouverture sur le monde inscrits dans son ADN puisqu'il cumule un grand-père architecte, un père professeur de géographie, grand voyageur et peintre, une mère sculptrice et une enfance passée dans la forêt de Fontainebleau. Il commence à parcourir le monde dès 17 ans, enchaînant de longs voyages qu’il finance en revenant travailler à Paris comme graphiste dans des cabinets d’architecte, agences de pub, maisons d’édition ou magazines. En 2004, il publie son premier recueil de dessins, photos et textes. Les carnets du Kailash est un ouvrage très personnel qui renouvelle le genre du carnet de voyage. Cet ouvrage se vend à plus de 20 000 exemplaires à travers le monde. La même année, il part au Tibet pour tourner son premier documentaire diffusé sur la chaîne Voyage. Depuis, Simon Allix multiplie les tours du monde, signe la direction artistique de plusieurs dizaines de livres d’explorateurs et enchaîne les films documentaires. En 2013, il présente notamment une collection de 5 x 52 minutes sur France 5 et Voyage, dans laquelle il effectuait un tour du monde de 4 mois sur le paquebot Queen Elizabeth [1]. Bien que multiformes, ses activités tournent autour des mêmes valeurs et une devise personnelle: « Tous les rêves sont à portée de main ». ExpéditionsEn 1995, son frère Thomas Allix et lui-même sont lauréats des Bourses de l’Aventure de la Mairie de Paris. Le binôme part alors pour trois mois réaliser un reportage au cœur du Tibet avec pour sujet: Les Pèlerins du Mont Kailash. Au cours du voyage, les deux frères se retrouvent sans argent et doivent passer deux mois livrés à eux-mêmes. En 1998, Stéphane Allix, Thomas Allix et Simon Allix partent en expédition dans le Corridor du Wakhan en Afghanistan pour réaliser un reportage sur cette terre oubliée depuis plus de vingt ans. Au pied du glacier qui sépare le Pakistan du Corridor, les trois frères sont contraints d'arrêter l’expédition pour des raisons de sécurité. En , Stéphane Allix crée l'antenne afghane de la Société des explorateurs français[2],[3] sous la forme d'une ONG à Kaboul en partenariat avec le Musée Guimet, la Société des explorateurs français et l’UNESCO. Les frères Allix s’implantent dans la capitale Afghane dans le but de réaliser un inventaire du patrimoine archéologique après 20 ans de guerre. Simon Allix en est alors le directeur artistique. Fin , ils sont les témoins des maladresses diplomatiques occidentales qui conduisent au décret du Mollah Omar pour la destruction de l’art pré-islamique. Leurs travaux en sont fortement affectés. Simon Allix est parmi les 15 premiers témoins de la destruction tragique des grands Bouddhas de Bâmiyân. Le , Simon quitte Kaboul. Deux jours plus tard, son frère Thomas Allix, Vadim Schoffel et deux Afghans décèdent dans un accident de voiture. En 2004, Simon monte une expédition pour traverser la Route de la Soie de Pékin à Kashgar. Il souhaite ensuite rejoindre le Tibet en traversant le cachemire chinois - le Aksai Chin, une région sous tension géopolitique. À 100 km au sud de Kashgar, l’expédition est stoppée par les autorités chinoises. En accord avec Aric Mayer, le photographe de l’expédition, ils décident de se rendre dans le Pamir Chinois pour escalader les Kangour Shan, chaîne de montagne qui n’a pas été gravie depuis plus de 20 ans. Une chute de plus 20 mètres aux pieds du glacier forcera les deux alpinistes à mettre fin à l’ascension. Carnet de VoyageÀ partir de 2002, à la suite du drame afghan, Simon décide de concrétiser sa passion du voyage et de l'image. Il publie un premier livre chez l’éditeur anglais Thames & Hudson, co-édité en langue française par les Editions Glénat et en allemand par Frederking & Thaler. L’éditeur anglais Thames & Hudson permet à Simon de réaliser ce premier ouvrage hors du commun en ouvrant la collection Graphic Novel. Il peut grâce à cela exprimer sa volonté de renouveler le genre du carnet de voyage en utilisant 12 couleurs supplémentaires - dont des encres argentées et fluorescentes - qui rappelle l’esprit des incunables, livres uniques datant d’avant l’invention de l’imprimerie. En 2006, il se rapproche du cosmonaute Jean-Pierre Haigneré et lui propose un carnet de voyage dans l’espace. L'ouvrage Carnet de Bord d'un Cosmonaute voit le jour en 2007 aux éditions Flammarion. En 2007, avec le réalisateur Jan Kounen et l’auteur Frédéric Beigbeder, il crée le manifeste 99f, le manuel d’utilisation de la société d’hyperconsomation, aux éditions Télémaque. En 2008, alors que Simon conseille la FIDH sur les méthodes de communication[2], il imagine en partenariat avec Magnum Photos le projet de livre Libres & Egaux chez Flammarion. Pour ce faire, il part sur les 5 continents et réalise des portraits de grands défenseurs des droits humains. Le livre sortira en . Direction artistiqueDoué pour le dessin et curieux de l’outil informatique, il apprend seul le maniement des différents programmes de création graphique et évoluera entre 1989 et 2000 en tant que graphiste et directeur artistique dans plusieurs agences de communication et dans le milieu de l’édition. À partir de 1995, il travaille également en agence d’architecture, d’urbanisme et de paysage. Fin 2004, Simon rejoint l’agence Marie Louise au sein du groupe DDB Worldwide Paris comme directeur artistique. Il accompagne la nouvelle direction de l'agence et se trouve notamment chargé des projets éditoriaux hors média et de la direction artistique des marques comme Castorama, Rossignol ou Audi. En 2006, alors que l’agence compte une dizaine de salariés, Simon décide de reprendre son indépendance. En 2007, Simon crée avec trois associés l’agence de communication de luxe Paper & Skin. Parallèlement à toutes ces activités, Simon signe la direction artistique de nombreux ouvrages dédiés à l’aventure et à l’exploration, avec notamment Priscilla Telmon, Bernard Werber et Boris Cyrulnik… Il publie de nombreux articles, ses travaux photographiques et illustrations pour la presse. Par ailleurs, il assure la direction artistique de films documentaires, et réalise un grand nombre de graphismes animés et de cartes géographiques pour des films du même genre. Films documentairesEn 2004, Simon monte une expédition avec Aric Mayer, et accompagnés d’un caméraman, traverse la Chine d'est en ouest, le long de la Route de la soie, puis escalade les Kangour Shan, dans le Pamir chinois. Le film Aux portes du Tibet, produit par Gédéon Programmes, verra le jour en 2009. En 2010, avec Florence Tran, Simon décide de retourner au Mont Kailash, au Tibet afin de tourner les images du film La Montagne magique, sur les chemins du Kailash. Ce film, qui délivre un message fort sur la spiritualité et la résilience sera diffusé sur les chaînes France 5 et Voyage Le succès du film lui permettra d’être distribué à travers le monde et dans de nombreux festivals où il remportera plusieurs prix. En 2012, Simon est approché par la société de production Night and Day, pour incarner la série documentaire Les Aventures d’un Gentleman Voyageur. En , il part pour un tour du monde à bord du MS Queen Elizabeth et réalise cinq films documentaires en s’associant avec Laurent Chalet et Jérôme Maison, qui ont notamment signés l’image du film La Marche de l'empereur. Ce voyage sera aussi l’occasion de la création d’un livre au titre apocryphe, aux éditions Arthaud. ŒuvresPublications
Reportages / illustrations / photos / chroniqueur
Filmographie
Direction artistiqueFilms documentaires
Conception - Beaux livres
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