Sihem Badi
Sihem Badi, née le à Degache, est une femme politique tunisienne membre du Congrès pour la République (CPR). BiographieFormationElle effectue ses études primaires à Tunis puis poursuit ses études secondaires au collège Abou el Kacem Chebbi à Tozeur et obtient un baccalauréat sciences au lycée secondaire de Degache. Elle poursuit des études supérieures à la faculté de médecine de Tunis à partir de 1987. Elle obtient un diplôme d'État de docteur en médecine obtenu à l'université Paris-Diderot en 2006 avec une thèse d'exercice intitulée La prise en charge des troubles psychiques de l'adolescent par le psychiatre, le psychologue et le médecin généraliste[1]. Exil en France, puis retour en TunisieEn 1992, elle est condamnée à deux ans de prison et décide alors de s'exiler à Paris où elle obtient l'asile politique[2] après six ans. Elle revient en Tunisie en 2008 et obtient de nouveau la libre circulation[3]. Fonction ministérielleCandidate du CPR à l'élection du 23 octobre 2011, elle est nommée ministre des Affaires de la femme[4] dans le gouvernement de Hamadi Jebali puis reconduit dans celui d'Ali Larayedh. À la suite de la montée du mariage orfi entre étudiants dans les universités[5], elle se déclare en faveur du mariage coutumier[6] avant de se rétracter une semaine après[7]. Une motion de censure déposée contre Sihem Badi et soumise au vote de la séance plénière de l'assemblée constituante, le , n’obtient pas la majorité absolue, ce qui lui permet de rester ministre[8]. En 2017, Sihem Badi s'oppose à la réforme qui concerne la loi 52 en Tunisie (sur la dépénalisation de la consommation du cannabis), lors de l'émission Face à face, diffusée sur France 24[9]. Vie privéeSihem Badi est célibataire[4] et mère de trois filles[3]. Son frère Azed Badi est membre de l'Assemblée constituante. Selon Mosaïque FM, son frère Nizar est arrêté le dans le cadre d'affaires de supercherie et de chèques[10]. Notes et références
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