2008 : 15 000 ouvriers[2] se mettent alors en grève pour obtenir la transformation de 9 000 sous-contrats en contrats à durée indéterminée. Devant le refus patronal, catégorique, et malgré l’envoi des forces de l’ordre pour réprimer les grévistes, la grève dura pendant près de 2 mois, avant qu’une sortie de crise soit trouvée. En avril, afin de sortir de cette crise, Hugo Chávez révoque son ministre du Travail. : Chavez signe la convention collective et nationalise Sidor qui devient Siderúrgica del Orinoco Alfredo Maneiro[3],[4].
2008 : la compensation relative à la nationalisation de l'entreprise, estimée à 800 M$[4], est négociée à 1 650 M$ pour 59,7 % du capital, Termium conservant 10 % de participation[5]
Dix ans après le début de la procédure de nationalisation, la production s'est effondrée de 4,3 Mt à 307 000 t, pour une capacité théorique de 4,6 Mt/an[6]. En , 16 000 employés y seraient occupés à « regarder le plafond » au lieu de travailler, l'entreprise ne parvenant pas à produire plus de 300 000 t en 2018[7]. On peut également relever que ces effectifs sont identiques à ceux d'ArcelorMittal en France qui sont, au , de 15 840 salariés (dont 800 chercheurs), mais répartis sur 40 sites de production[8].
Notes et références
↑Teodoro Petkoff est un ancien leader de gauche passé au néolibéralisme dans les années 1990 et aujourd’hui une des principales figures de l’opposition anti-chaviste