La commune est située dans la plaine de la Medjana, région des Hauts-Plateaux, entre les monts Bibans au nord et la chaîne du Hodna au sud, dans un bassin agricole situé à 966 mètres d'altitude moyenne. Elle se trouve à 15 km au nord-est de Bordj Bou Arreridj, à environ 48 km a l'ouest de Sétif et à environ de 255 km au sud-est d'Alger.
Sidi Embarek est une commune de la daïra de Bir Kasdali avec une superficie totale de 98 km2.
La commune est située à une dizaine de kilomètres de Bordj Bou Arreridj, elle est traversée par la route nationale 5 qui relie Alger à Sétif, son climat est semi aride.
Histoire
Préhistoire
Différents objets, tels que des armes en silex, des pointes de flèches et de lanceurs ainsi que des poteries, indique que la région était habitée au Mésolithique et au Néolithique[2].
De l'époque romaine au XIXe siècle
Durant la période romaine, la région de Bordj s'appelait « Tamanouna[2] ». Elle est partie intégrante de la province romaine de la Maurétanie Césarienne devenue la Maurétanie Sitifienne. Khelil était rattaché à Serteïa-Anicens[3], qui constitue désormais les ruines de Kherbet-Guidra. Il s'agissait d'une basilique romaine[4].
Période française de 1870 à 1962
À l'époque coloniale française, Sidi Embarek était un douar et un village (Paul Doumer) de la commune mixte des Maâdid créée par arrêté gouvernemental du dans l'arrondissement de Sétif (Département de Constantine)[5]. Sidi Embarek était peuplée par la puissante tribu des Hachem qui fut dépossédée de toutes ses terres, soit 50 000 hectares après l'insurrection de 1871[6].
La ville contient les vestiges d'une église romaine ainsi que trois sites de vestiges préhistoriques tels que des armes en silex, pointes de flèches et de lances ainsi que des poteries diverses témoins de peuplement de la région aux différentes époques du mésolithique et du néolithique. L'existence de ces vestiges témoigne de l'apparition de l'industrie lithique dans la région sous ses diverses formes, de l'usage de la pierre pour les besoins quotidiens tels que la chasse et le refuge, et son évolution vers le néolithique.
↑« La superficie de la commune mixte des Maadid est (en 1907) de 192,290 hectares. Cette commune comprend dix villages français : Galbois, Cérez, Bordj-Redir, Lecourbe, Sidi-Embarek, La Barbinais, Lavoisier, Davout, Macdonald, Medjez et onze douars arabes : Rabta, Mekarta, Ksour, Zeggueur, Maadid, Sidi-Embarek, Ghilassa, Zemala, Taglaït, Aïn-Turc, Ghrazela...Les Indigènes des douars Taglaït, Maadid, Ghilassa et Zemala prétendent avoir eu pour ancêtres les berbères Adjica. Ceux du douar Ksour, Rabta, Zeggueur, Mekarta descendraient de la fameuse tribu berbère Sanhadja; quant aux indigènes des douars Sidi-Embarek, Aïn-Turc et Ghrazela ceux du premier douar revendiquent les Hachem comme ancêtres et ceux des derniers les Djebaïlia du Guergour et les Ameur de Sétif.», Etudes palethnologiques dans la commune mixte des Maadid in Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de la province de Constantine, 41e volume, Année 1907, pp.185-219
↑Victor Spielmann, La tribu des Hachem : expropriation de 50.000 hectares de terre ou Un aspect de la propriété indigène, Paris, 1931
↑« Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, , p. 1556 (lire en ligne).