Dans une lettre ouverte, adressée le au président de la Commission européenne, Franco Maria Malfatti, Mansholt fit grand bruit en prônant une politique écologiste fondée sur la décroissance de l'économie après qu'il a lu le rapport Meadows, publié la même année par le Club de Rome et publié en France sous le titre Halte à la croissance ? Il y défendait aussi l'idée d'un revenu minimum garanti à l'échelle européenne[1].
Bernard Charbonneau nota le revirement de Mansholt dans son ouvrage Notre table rase en 1974 et considerait qu'il avait notablement contribué à la destruction de l'agriculture paysanne et favorisé le développement de l'agriculture industrielle pour subvenir aux besoins européens, Mansholt milita en faveur de l'écologie et de la limitation de la croissance.
Mandats politiques
30.04.1945 - 22.05.1945 : bourgmestre par intérim de Wieringermeer.
25.06.1945 - 01.01.1958 : ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Approvisionnement des Pays-Bas.
07.01.1958 - 22.03.1972 : vice-président de la Commission européenne, chargé de l'agriculture.
22.03.1972 - 05.01.1973 : président de la Commission européenne.
↑Willy Gianinazzi, André Gorz. Une vie, La Découverte, 2019, p. 236, 242.
Compléments
Lectures approfondies
La Lettre Mansholt, réactions et commentaires, Paris : J.-J. Pauvert, 1972 [contient le texte de la lettre de Sicco Mansholt à F.M. Malfatti, président de la Commission des communautés européennes, ].