Siège des bases britanniques à Bassorah

Siège des bases britanniques à Bassorah

Informations générales
Date 27 février -
(6 mois et 7 jours)
Lieu Bassorah, Irak
Issue Retrait britannique du centre-ville de Bassorah
Retrait du contingent danois d'Irak
Belligérants
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau du Danemark Danemark
Armée du Mahdi
Asaïb Ahl al-Haq
Commandants
inconnus Moqtada al-Sadr
Wissam Abou Qader †
Forces en présence
6 200 soldats inconnues
Pertes
Drapeau du Royaume-Uni 32 tués
Drapeau du Danemark 1 tué
inconnues

Guerre d'Irak

Coordonnées 30° 29′ 20″ nord, 47° 48′ 36″ est

Le siège des bases britanniques à Bassorah est mené par l'Armée du Mahdi entre le et le pendant la guerre d'Irak.

Contexte

Deux bases britanniques étaient implantées à Bassorah, une dans les faubourgs de la ville près de l'aéroport (5 000 soldats) et une autre dans le palais du centre-ville (700 soldats).

Déroulement du siège

Le , un soldat britannique est tué à Bassorah. L'aéroport est placé sous un feu régulier de mortiers et de roquettes. Plus de 300 roquettes touchent l'aéroport en l'espace de deux mois, entre juin et août. Les tirs de tireur d'élite contre les soldats britanniques se font de plus en plus courant, ainsi que les engins explosifs improvisés, notamment contre les convois transportant de la nourriture, du carburant et des munitions partant de l'aéroport pour la garnison du palais. Les hélicoptères ne sont pas utilisés car trop exposés aux tirs de roquettes[1],[2].

Le contingent danois de 470 soldats tombe sous l'attaque des insurgés chiites, ce qui pousse le Danemark à se retirer d'Irak le [3].

Char britannique dans les rues de Bassorah en 2003

Le , les Britanniques se retirent du centre-ville de Bassorah pour rejoindre l'aéroport, laissant ainsi le contrôle de la ville aux miliciens chiites[4]. Cette décision est vivement critiquée par les Américains[5]. En décembre, l'armée britannique cède le contrôle de l'aéroport aux Irakiens. La ville sera reprise en mars 2008 par les forces gouvernementales irakiennes.

Source

Notes et références