La première guerre civile irakienne ou la première guerre confessionnelle irakienne est une phase de la guerre d'Irak qui oppose les groupes insurgés sunnites et chiites de 2006 à 2009.
Déroulement
Le [1],[2], un attentat contre le sanctuaire Al-Askari à Samarra, un des hauts lieux saints du chiisme irakien, provoque une vague de représailles et le début d'une guerre confessionnelle entre les groupes insurgés sunnites et chiites[3].
Nouri al-Maliki, membre du parti islamiste chiite Dawa, est investi Premier ministre le .
En 2008, les milices chiites prennent le contrôle de Bagdad après des combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts. Elles chassent la majeure partie de la population sunnite de la capitale qui devient une ville à majorité chiite[4],[5],[6].
À partir de fin 2008, les États-Unis se désengagent progressivement en finançant notamment les milices sunnites Sahwa afin d'affronter l'État islamique d'Irak et commencent à se retirer à partir du [7],[8]. Alors que les milices chiites rallient progressivement le pouvoir, les Sahwa contribuent à marginaliser les djihadistes et instaurer une relative accalmie en Irak[4].