SecondantAu jeu d'échecs (ou de dames), un secondant est une personne chargée d'aider un joueur dans sa préparation lors de tournois ou de matchs contre ses adversaires. Le secondant (ou les secondants, pour le cas d'une préparation pour un championnat du monde par exemple) est notamment chargé par le joueur, en plus des tâches d'encadrement et administratives, d'analyser les parties jouées dans les tournois importants, de disséquer le jeu de ses principaux rivaux et d’étudier le répertoire d'ouverture de l'adversaire pour y trouver les failles à exploiter pendant les parties à venir, notamment en préparant des nouveautés théoriques[1]. FonctionUn secondant aux échecs ou aux dames est quelqu'un qui aide un joueur pendant un match ou un tournoi. Initialement, cela signifiait superviser les conditions de jeu (la salle de jeu, l'équipement), le soin de l'hébergement et des repas et d'autres questions générales. Plus tard, la gestion des tâches administratives a été ajoutée. Se sont également greffées aux équipes chargés de s’occuper des champions des médecins, préparateurs physiques et cuisiniers[2]. Dans les dernières années du vingtième siècle, l'accent a été mis sur l'analyse des parties et des ouvertures à jouer. Le ou les secondants « techniques » (ceux consacré exclusivement à l'étude du jeu) ont souvent accès à un ordinateur avec des bases de données de toutes les parties des maîtres, grands maîtres et champions concernés, pour disséquer leur jeu et mettre en place des stratégies. Pendant les périodes de compétitions ou de tournois, ces secondants travaillent souvent jusqu'à très tard dans la nuit, analysant les parties de la journée[1],[2]. Cette pratique était courante lorsque les parties étaient ajournées (non terminée le jour-même), les secondants étant chargés durant la nuit de trouver la suite à donner à la partie, alors que leur champion se reposait[a]. Le match du championnat du monde 1935 entre Alexandre Alekhine et Max Euwe fut le premier où les joueurs utilisèrent des secondants pour les aider à analyser leurs parties lors des ajournements[3]. En règle générale, et pour des raisons de confidentialité, l'identité des secondants « techniques » (souvent de forts joueurs eux-mêmes) est souvent tue ou cachée avant et pendant les grandes compétitions. Certains champions, ayant trop peur des fuites, ne recourraient jamais (officiellement) à des secondants techniques, tel l'ancien champion du monde Mikhaïl Botvinnik, qui était réputé s'occuper seul du travail d'analyse théorique et d'analyse post-mortem de ses parties[4]. Quelques secondants célèbres ou connus aux échecs :
Notes et référencesNotes
Références
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