Sarah (bande dessinée)
Sarah est une série de bande dessinée fantastique franco-belge écrite par Christophe Bec et dessinée par Stefano Raffaele, mise en couleur par Bertrand Denoulet, éditée par Dupuis dans la collection Repérages en 2008. La série sera reprise en 2013 par Les Humanoïdes Associés qui proposera, après la réédition des tomes 1 et 2, un tome 3 inédit prévu pour la rentrée. Cette série comprend une trilogie en un cycle avec même titre Les Enfants de Salamanca et un diptyque pour le second cycle[1]. DescriptionSynopsisSouffrant de traumatismes qu'elle avait subis par un tueur en série pédophile, Sarah Stevenson a quitté son métier d'avocate à New York pour suivre son mari David à Salamanca afin qu'elle oublie des souvenirs douloureux vécus à l'âge de ses six ans. Sous antidépresseurs, elle se sent épiée dans sa nouvelle maison bien que, première nuit passée, leur cuisine est sauvagement saccagée et, en pleine journée, un plombier venu réparer la chaudière en panne quitte soudain le demeure avec frayeur. La curiosité mène Sarah dans un nouveau cauchemar, à commencer par l'étrange maison voisine… Ce n'est pas tout, pourtant. La ville de Salamanca, comme ses habitants, n'est ni très accueillante ni très sympathique et cache un terrible secret, vu que le crime atrocement inhumain ne cesse d'empirer… Personnages
La sérieLa genèseProfondément marqué, Christophe Bec avait découvert une photographie dans un magazine démontrant un adolescent chinois attaché par une chaîne dans une cave depuis des années, il avait fait sa croissance autour des chaînes qui l’entravaient. Visiblement, il était fou et dangereux, et c’est le seul moyen qu’avaient trouvé ses parents pour éviter ses crises de démences, qu’il s’en prenne à des gens. Sur les parois de la cave, il avait écrit partout le mot « Liberté »[2]. C'est pour cette raison qu'il en a parlé avec son ami Stéphane Betbeder — coscénariste de Bunker — et, ensemble, à cet instant-là, ont vite songé un film ou une bande dessinée d'horreur dans lequel ils ont ajouté en écrivant un petit traitement, une sorte de chemin de fer, les prémices de l’histoire qu’allait devenir Sarah. Quant au traitement, il l'avait depuis longtemps en tête et, avec le désir de réaliser une bande dessinée d'épouvante à la Stephen King, est vite revenu à ce script qu'il travailla à nouveau pour mettre en plus des éléments supplémentaires approfondissant l'histoire comme la relation imaginaire entre Sarah Stevenson et Kelly ainsi que la psychologie des personnages, l'environnement et ses intentions dans lesquels le directeur de collection chez Dupuis Daniel Bultreys l'avait poussé d'aller plus loin possible[2]. À la recherche du dessinateurLa plus grosse difficulté était de trouver un dessinateur idéal malgré les essais de différents artistes n'ayant guère convaincus Christophe Bec. Ce dernier, à l'origine, avait déjà pensé à Stefano Raffaele, avec qui il avait travaillé sur la série Pandemonium (2007), mais qui n'était pas disponible. Étant donné que Les Humanoïdes Associés traversent la crise en 2008, le dessinateur s'était trouvé sans emploi alors qu'il se penchait sur le second tome de Pandemonium[2]. La recherche terminée, c'est Stefano Raffaele que j’ai trouvé mon parfait alter ego, j’ai parfois le sentiment qu’il est dans ma tête, tant il parvient à concrétiser sur la page ce que j’ai en tête !, dixit Christophe Bec[3]. Clin d'œilLa couverture du premier tome[4], représentant un sombre milieu forestier perdu dans le brouillard nocturne dans lequel apparait visiblement une petite silhouette vivante exposée sous le clair de lune, rappelle pourtant l'affiche[5] d'un film argentin El Aura de Fabián Bielinsky originellement sorti en . PostéritéLa vente, le succèsSarah a reçu de bonnes critiques et a été bien accueilli par les lecteurs, le premier tome s'étant vendu à quinze mille exemplaires[2]. Sarah a été nommé par de nombreux critiques. Le site Auracan[1] a ainsi écrit : « Christophe Bec fait très fort en tissant un récit à la Stephen King, servi par ie le graphisme fort efficace de Stefano Raffaele ». BD Zoom qualifie le titre de « bande dessinée d’épouvante à la Stephen King, dont l’oppression de la narration est fort justement équilibrée par la psychologie fouillée des personnages. Christophe Bec Utilise au mieux le talent expressif d’épouvante du dessinateur italien, qui trouve ici un solide récit à illustrer dans une gamme qu’il maîtrise parfaitement. Talentueux et Effrayant ! » et le magazine Avant-Première écrit : « Dans le registre de la peur, jamais série de bande dessinée n'avait placé la tension si haut ». L'intequalifié le titre de « partialeAnnoncé dans son blog personnel[6] du , Christophe Bec est informé par les éditions Dupuis qu'unilatéralement, ne souhaitent plus publier le troisième tome de cette série en raison de mauvaises ventes[7], ce qui fait révolter les lecteurs dans le forum de BD Gest'. Mécontent, il dira : « Il est hors de question que la série Sarah s'arrête là et qu'elle ne redémarre pas et soit terminée chez un autre éditeur, je vais donc me battre pour cela[6]. ». Toujours sur son blog du , le scénarisee déclare de. Lenes nouve les : Les Humarédige noïdes Associés achètent la série dans le but de réimprimer les deux tomes, en attendant le troisième[8]. La collection RepéragesChristophe Bec et Stefano Raffaele ont été marqués par le départ de Daniel Bultreys, directeur de la collection Repérages, qui s'est séparé des éditions Dupuis le [9], ce qui explique l'absence du logo dans le second tome du premier cycle.
— Christophe Bec[9]. La collection actuelle depuis la sortie du second tome en 2010 est désormais Grand Public. AlbumsPublications en français
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Notes et références
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