Samuel Augustus Barnett est le fils aîné de Francis Augustus Barnett, un manufacturier, et de Mary Gilmore Barnett, issue d'une lignée de riches marchands. En 1862, après une scolarité donnée à domicile par des précepteurs, Samuel Augustus Barnett est accepté au Wadham College à Oxford, il y obtient son baccalauréat universitaire (licence) en 1865, puis après un voyage en 1867 aux États-Unis, il reprend ses études au Winchester College où il soutient avec succès son Master of Arts en 1869[1],[2].
À ses 29 ans, sur sa demande auprès de l’évêque de Londres, il est nommé vicaire de la paroisse Saint Jude à Whitechapel, l'une des pires paroisses du diocèse, connue pour être mal famée[2],[3].
Il crée le Toynbee Hall, premier Settlement House (« Centre d'activités sociales ») résidence qui a pour objectif de réunir les riches et les pauvres pour vivre plus étroitement ensemble pour former une communauté solidaire au sein de la société[4].
Samuel Barnett et sa femme créent un fond en 1878 pour aider les enfants durant les vacances et en 1898 ils fondent la galerie d'art de Whitechapel[2]. En 1893, Samuel Barnett quitte Londres pour la cathédrale de Bristol où il sert en tant que chanoine. En 1906, il rejoint l'abbaye de Westminster où il est encore chanoine.
↑ a et b(en-GB) Brian Howard Harrison (dir.), Oxford Dictionary of National Biography, V. 3. Avranches-Barnewall, Oxford University Press, , 1036 p. (ISBN9780198614111, lire en ligne), p. 1029-1030
↑ ab et c(en-GB) William Henry Beveridge, Voluntary Action: A Report on Methods of Social Advance, Londres (réimpr. 2014, aux éd. Routledge) (1re éd. 1948, aux éd. G. Allen & Unwin), 423 p. (ISBN9781138828247, lire en ligne), p. 179-180
↑(en-US) Herbert Hewitt Stroup, Social Welfare Pioneers, Chicago, Nelson-Hall, , 309 p. (ISBN9780882292120, lire en ligne), p. 63-90
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notices dans des encyclopédies et manuels de référence
(en-GB) William Henry Beveridge, Voluntary Action: A Report on Methods of Social Advance, Londres (réimpr. 2014, aux éd. Routledge) (1re éd. 1948, aux éd. G. Allen & Unwin), 423 p. (ISBN9781138828247, lire en ligne), p. 179-180,
(en-US) Herbert Stroup, Social Welfare Pioneers, Chicago, Nelson-Hall, , 309 p. (ISBN9780882292120, lire en ligne), p. 63-91,
(en-GB) Brian Howard Harrison (dir.), Oxford Dictionary of National Biography, V. 3. Avranches-Barnewall, Oxford University Press, , 1036 p. (ISBN9780198614111, lire en ligne), p. 1029-1030,
Articles
(en-GB) Lionel F. Ellis, « Toynbee Hall and the University Settlement », ournal of the Royal Society of Arts, Vol. 96, No. 4762, , p. 167-178 (12 pages) (lire en ligne),
(en-US) Emily K. Abel, « Middle-Class Culture for the Urban Poor: The Educational Thought of Samuel Barnett », Social Service Review, Vol. 52, No. 4, , p. 596-620 (25 pages) (lire en ligne),
(en-US) Emily K. Abel, « Toynbee Hall, 1884-1914 », Social Service Review, Vol. 53, No. 4, , p. 606-632 (27 pages) (lire en ligne),
(en-US) Robert C. Reinders, « Toynbee Hall and the American Settlement Movement », Social Service Review, Vol. 56, No. 1, , p. 39-54 (16 pages) (lire en ligne),