Rattachée au canton de Coulonges sur l'Autize - Champdeniers, après avoir longtemps dépendu du premier canton des Deux Sèvres, est toujours dans la première circonscription du département.
Commune traversée par la D123, située entre la D744 (Niort Mauléon ou route de Coulonges) et la D 648 (Niort Fontenay ou route de Fontenay)
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Niort à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 846,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Rémy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (88,4 %), zones urbanisées (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), prairies (0,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 31 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2010 et 2018, par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].
Histoire
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À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Rémy, cela correspond à 2006, 2011, 2016[20], etc. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.
De 1962 à 2006, la population de la commune a été multipliée par 2,4, passant de 423 habitants à 1 006 habitants. En 2009, on y compte 1 043 habitants.
Économie
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Lieux et monuments
L'église Saint-Remy et ses deux tours, vestiges d'un ancien château du XVIe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1929[23].
À noter
Une légende remontant au moyen âge raconte que le Seigneur de La Goupillière, fiancé à la Châtelaine de Boisse partit en croisade, et vu la longue absence, cette dernière épousa un autre homme dont la légende ne donne pas l'identité. Une veille de Noël, alors qu'elle effectuait sa promenade journalière, elle rencontra un homme hirsute, barbu, vêtu de bure qu'elle ne reconnut pas. Par contre, il n'en fut pas de même du fiancé éconduit qui la reconnut et remarqua qu'elle avait une bague en or au doigt. Vengeance humaine ou vengeance divine, la nuit même, le château et la chapelle de Boisse furent détruit par un incendie. La légende relate, que chaque nuit de la nativité, à minuit, à Boisse, une cloche sonne le glas et même que le chant du requiem y est entonné[24].
La localité a pu inspirer, dans le roman Les Gardiennes (Ernest Pérochon, 1924), le village (imaginaire) de Sérigny où se déroule l'intrigue. On notera l'analogie phonétique entre les deux noms.
Personnalités liées à la commune
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↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )