Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :
Villages
Les différents villages ou hameaux de la commune sont : Les Bottières (station des Sybelles), Le Chef-Lieu, Les Chosalles, Les Colonnes, Les Fontaines[1].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Pancrace est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-de-Maurienne[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[3],[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[4]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (52,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), mines, décharges et chantiers (4,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (2,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Les différentes graphies du nom apparaissant dans la documentation sont : Ecclesia Sancto Pancrasio (739) ; Ecclesia Sancti Pancratii (1184) ; Parrochia Sancti Pancratii (1297) ; Capellanus Sancti Pancratii (1303)[8]. On trouve également à la fin du XVIe siècle les formes Saint-Pex (1585) et Saint-Paix (1591, 1605)[8],[9].
Le nom de la commune viendrait de Pancrace de Rome, martyr à Rome an 304 sous Dioclétien[9]. Gros mentionne simplement qu'il s'agit du saint patron de la paroisse[8].
Dans le patois local, la commune est désignée sous la forme Saint Pé, que Gros (1935) qualifie de « forme relativement ancienne »[8]. Il poursuit « Paix vient de Pac, première syllabe de Pacratius, variante de Pancratius. Les habitants de la commune sont appelés Saint Patins, ce qui suppose que Pac est devenu Pat. »[8]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2022, la commune comptait 305 habitants[Note 4], en évolution de +4,1 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN978-2-7171-0289-5), p. 377-383.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Jean-de-Maurienne comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bHenry Suter, « Saint-Pancrace », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne [PDF]), p. 24.
↑Alexis Billiet, Chartes du diocèse de Maurienne, vol. 1, Chambéry, imp. de Puthod fils, , 446 p. (lire en ligne), p. 32-34.