SMS Niobe (1899)
Le SMS Niobe est un croiseur léger de la classe Gazelle appartenant à la Kaiserliche Marine. Après la Première Guerre mondiale, le Niobe reste en réserve de la Reichsmarine. Il est retiré du service en 1925 et vendu désarmé à la Yougoslavie. Il est mis de nouveau en service après une reconstruction comme navire-école sous le nom de Dalmacija. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est sous pavillon italien avec le nom de Cattaro et enfin redevient allemand avant d'être coulé par un torpilleur anglais fin 1943. HistoireKaiserliche MarineLe Niobe est le cinquième croiseur de la classe Gazelle construit par l'AG Weser à Brême pour la Kaiserliche Marine. La quille est posée le , le navire est lancé le après que le bourgmestre de Brême, le Dr Pauli, l'ait baptisé Niobe. De 1861 à 1890, une frégate portait déjà ce nom. Le nouveau croiseur commence ses essais le puis est mis en service le de la même année. Le , il entre en service actif au sein de la I. T-Flottille. Fin juin, il accompagne le SMY Hohenzollern dans sa tournée annuelle en mer du Nord qui est arrêté en raison de la mort de l'impératrice Victoria, la mère de l'empereur Guillaume II d'Allemagne. En , le croiseur accompagne de nouveau le yacht dans le cadre de la rencontre entre l'empereur allemand et le czar Nicolas II de Russie. Entre avril et , le navire réintègre la I. T-Flottille. En 1903, il rejoint la nouvelle flotte de reconnaissance après l'annulation d'une mission au Venezuela. Le , le croiseur est désarmé provisoirement. Durant les deux années de mise en réserve, il est remanié profondément. Il revient en service le . Il quitte Wilhelmshaven le et rejoint le l'escadre d'Extrême-Orient en Asie de l'Est. Il remplace son sister-ship, le Thetis et est pendant un temps le seul navire important avec le navire-amiral SMS Fürst Bismarck. En 1907 arrivent également en Asie les croiseurs Leipzig et Arcona. Le Niobe accompagne le navire-amiral pour une visite au Japon lors de l'été 1907. Le , il part de Qingdao pour son retour à Kiel le puis est mis hors service à Danzig dix jours après. Le Niobe est mis en service dans le cadre de la mobilisation le . Jusqu'au , il participe à la défense côtière dans la baie Allemande, à la fois dans les estuaires de la Weser et de la Jade. Le Niobe reste en service avec un effectif réduit en septembre 1915 puis sert principalement de navire pour l'administration du commandement de la sécurité de la mer du Nord. Le , il est définitivement retiré du service. Commandement
Après la Première Guerre mondialeLe Niobe n'est pas livré aux alliés de la Première Guerre mondiale, il devient un navire de réserve de la Reichsmarine. Il est retiré en de la liste des navires de guerre et vendu désarmé à la Yougoslavie comme "navire de service". Il est transformé jusqu'en 1927 comme navire-école et rebaptisé Dalmacija. En 1930, le croiseur est modernisé. Lors de la Seconde Guerre mondiale, durant l'envahissement de la Yougoslavie, le Dalmacija est pris le dans le port de Kotor par l'Italie et transféré à la Regia Marina. Comme le navire est complètement usé, il est reclassé canonnière et sert à l'école d'artillerie de Pula. Entre 1942 et 1943, il bombarde les positions de la résistance yougoslave puis sert de navire-cible à l'école des sous-marins et des avions torpilleurs. Le , le RN Cattaro est attaqué près de Premantura par un sous-marin britannique, cependant la torpille manque sa cible. Après l'effondrement de l'Italie fasciste en 1943, le croiseur est capturé dans le port de Pula le par les troupes allemandes et intègre la Kriegsmarine. Pour son nouveau nom allemand, on pense d'abord au nom traditionnel austro-hongrois SMS Zenta, le vice-amiral Lietzmann suggère Novara. Finalement on revient au Niobe. Le croiseur sert avec un équipage germano-croate des forces navales dans la mer Adriatique. Le , le Niobe s'échoue au large de l'île de Silba et est abandonné par son équipage. Les torpilleurs britanniques MTB 226 et MTB 228 détruisent le navire dans les eaux peu profondes trois jours plus tard. L'épave est abandonnée après 1949. Voir aussiNotes et références
Bibliographie
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