Sœurs de Notre Dame de La Salette
Les sœurs de Notre Dame de La Salette (en latin Congregatio Sororum Nostrae Dominae a La Salette) forment une congrégation religieuse féminine de droit pontifical. HistoireLa congrégation est née en 1964 de la fusion de deux instituts dédiées à Notre-Dame de La Salette : les sœurs réparatrices de Notre Dame de la Salette et les sœurs missionnaires de Notre-Dame de La Salette. • Les sœurs réparatrices de Notre Dame de la Salette sont fondées par Henriette Deluy-Fabry (1828-1905). Après un pèlerinage à La Salette, elle décide de fonder une congrégation religieuse vouée à la réparation des blasphèmes et aux soins des pèlerins. En 1866, elle part à Rome pour confier son désir au Pie IX qui l'incite à poursuivre son projet puis écrit à Jacques Ginoulhiac qui l'encourage et désigne un vicaire pour l'aider à écrire les premières constitutions religieuses. Le , Henriette prend l'habit avec six sœurs et le , les sept premières religieuses réparatrices montent à la Salette pour se vouer à la prière et au service des pèlerins[1]. En 1876, elles sont appelés à Saint-Martin-le-Vinoux pour gérer l'asile sainte-Agnès qui soignent les enfants handicapés mentaux[2]. À partir de 1880, elles pratiquent l'adoration perpétuelle en esprit de réparation dans la chapelle des Pénitents blancs de Grenoble. À la suite des lois anticléricales, leurs biens sont confisqués et les sœurs sont obligés de prendre un habit civil pour continuer à accueillir les pèlerins. Certaines d'entre elles ouvrent une maison à Dębowiec en 1911 où elles travaillent à l'école apostolique des Missionnaires de Notre-Dame de la Salette[3]. • Les sœurs missionnaires de Notre-Dame de La Salette sont fondées en 1930 par Célestin Crozet, supérieur général des missionnaires de la Salette, et érigées en congrégation diocésaine par l’ordinaire du lieu le ; les constitutions sont approuvées par l’évêque de Soissons le . Des sœurs sont envoyées en Italie, à Tournai, au Canada, aux États-Unis, au Brésil et dans plusieurs villes de France (Lyon, Grenoble, Rennes, Gap, Autun, Chalon-sur-Saône, Saint-Désert et Rimont)[4]. En 1955, les sœurs réparatrices demandent à s'unir avec les sœurs missionnaires. Le , la congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique donne son accord pour l'unification sous le nom de sœurs de Notre-Dame de La Salette puis son approbation officielle le . Plusieurs chapitres ont lieu entre 1968 et 1981 pour développer de nouvelles constitutions qui sont approuvées le par Gabriel Matagrin, évêque de Grenoble[5]. L'institut est reconnu de droit pontifical le 19 septembre 2022, date symbolique puisque l'apparition mariale de La Salette se serait produit le 19 septembre 1846[6]. FusionDeux congrégations ont fusionné avec les sœurs de la Salette[3]:
Activités et diffusionLes sœurs de Notre-Dame de La Salette sont au service des diocèses. Elles sont présentes en[9]:
En 2013, l'institut comptait 266 sœurs[10]. Références
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