Rue du Chairedon
La rue du Chairedon (en occitan : carrièra del Chai Redond) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Situation et accèsDescriptionLa rue du Chairedon est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Cyprien. Elle naît perpendiculairement à la rue des Teinturiers, face à l'impasse du même nom. Longue de 113 mètres, elle est orientée au nord. Elle reçoit à droite après 65 mètres les deux rues du Pont-Vieux et de la Laque, puis se termine 48 mètres plus loin en s'élargissant pour déboucher sur la place Hippolyte-Olivier. La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique de la rue des Teinturiers vers la place Hippolyte-Olivier. Elle appartient, entre la rue des Teinturiers et la rue de la Laque, à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h puis, entre la rue de la Laque et la place Hippolyte-Olivier à une aire piétonne. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable. Voies rencontréesLa rue du Chairedon rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) : OdonymieLe nom de la rue est ancien, puisqu'il est déjà connu au XVe siècle – il se retrouvait aussi pour la place à laquelle elle aboutit au nord. L'origine n'en est pas moins obscure : elle se rapporte peut-être à une cave ou un chai rond (chai redond en occitan), sans qu'on puisse l'expliquer[1]. Au XVIe siècle, c'était aussi la rue Saint-Michel[2]. Au XVIIIe siècle, on la désignait également comme la rue des Teinturiers, comme une rue voisine, à cause de la présence de ces artisans dans le faubourg Saint-Cyprien[3]. C'était, enfin, la rue des Maltaises : leur couvent des religieuses hospitalières de Saint-Jean-de-Jérusalem, dites « maltaises », se trouvait à l'angle de la rue des Teinturiers (emplacement de l'école élémentaire Lespinasse, actuel no 3)[4]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua le nom de rue Cahuzac, en mémoire de Pierre Cahuzac, maçon du faubourg Saint-Cyprien injustement condamné à mort et pendu par les parlementaires à la fin du XVIIIe siècle : cette nouvelle appellation ne subsista cependant pas[5]. Finalement, c'est en 1834 que la rue prit officiellement et définitivement son nom actuel[1]. HistoirePatrimoine et lieux d'intérêtÉtablissements scolaires
Immeuble et maisonNotes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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