Place Hippolyte-Olivier
La place Hippolyte-Olivier (en occitan : plaça Ipolit Olivièr) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Situation et accèsDescriptionLa place Hippolyte-Olivier est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche. Sur le côté nord de la place, la chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Voies rencontréesLa place Hippolyte-Olivier rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
TransportsLa place est traversée et desservie par la navette Ville. Elle se trouve par ailleurs à proximité de la place intérieure Saint-Cyprien et de la station de métro Saint-Cyprien - République, sur la ligne . Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité de la place Hippolyte-Olivier : les stations no 76 (12 place Charles-Laganne) et no 76 (34 rue de la République). OdonymieLa place porte, depuis 1886 et par décision du conseil municipal, le nom d'Hippolyte Olivier (1810-1886). Industriel toulousain, il dirigea la maison Olivier Frères, créée en 1780 et spécialisée dans les confiseries, les liqueurs et les chocolats, qui se trouvait au nord de la place (actuels no 13-14)[1]. Celle-ci était connue, depuis au moins le XVIe siècle, comme la place du Chairedon (ou Chayredon). Le nom s'en retrouvait aussi pour la rue qui aboutit au sud de la place. L'origine de ce nom est obscure : elle se rapporte peut-être à une cave ou un chai rond (chai redond en occitan), sans qu'on puisse l'expliquer[2]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua le nom de place Cahuzac, en mémoire de Pierre Cahuzac, maçon du faubourg Saint-Cyprien injustement condamné à mort et pendu par les parlementaires à la fin du XVIIIe siècle : cette nouvelle appellation ne subsista cependant pas[3]. HistoirePatrimoine et lieux d'intérêtFontaine OlivierLa fontaine est érigée en 1886 à l'initiative d'Hippolyte Olivier, président du comité de défense de Saint-Cyprien, pour commémorer les 209 victimes de la crue de la Garonne en 1875. L'architecte Guillaume Dargassies établit le projet de la fontaine qui se compose d'éléments décoratifs en fonte provenant des fonderies du Val d'Osne, dont la partie centrale avait déjà été utilisée en 1851 pour orner la fontaine de la place Saint-Pantaléon (actuelle place Roger-Salengro). Il y adjoint deux bornes-fontaines qui fournissent l'eau potable aux habitants et un abreuvoir pour les animaux. En 2010, lors du réaménagement de la place, la fontaine est déplacée et surbaissée, perdant l'emmarchement de cinq degrés sur lequel elle reposait, tandis que les bornes-fontaines sont supprimées. Le bassin central, en pierre, reçoit l'eau de la fontaine. Quatre petits piédestaux sont surmontés de statues en bronze représentant des putti ailés, négligemment accoudés sur des rochers. Au centre s'élève un grand piédestal en pierre, dont les quatre côtés sont surmontés de statues, également en bronze, figurant quatre tritons accompagnés de tortues et couronnés de plantes aquatiques, soufflant dans des cornes d'où jaillissent des jets d'eau. Entre les personnages s'élève l'élément central en fonte, composé de trois vasques superposées. La première est ornée de dauphins affrontés, encadrant des roses par lesquelles s'écoule l'eau. Un groupe de deux hérons entoure un buisson de roseaux, formant le socle de la deuxième vasque, un grand coquillage ouvert dont l'eau s'écoule en débordant. Au centre se dresse la statue d'une nymphe ou d'une korè vêtue à l'antique, tenant de la main droite une palme et de la main gauche la troisième vasque, une cruche qu'elle porte sur la tête, d'où jaillit un jet d'eau[4]. Immeubles
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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