Rue du Chêne-d'Aron
La rue du Chêne-d'Aron est une voie de Nantes, en France. Situation et accèsSituée dans le centre-ville de Nantes, la rue du Chêne-d'Aron, qui part de la rue Jean-Jacques Rousseau et aboutit en impasse, est pavée et non ouverte à la circulation automobile. À l'est de son tracé, elle rencontre la rue de Blois. Origine du nomLa voie est dénommée en référence à l'existence d'un gros chêne à cet endroit et qui précédait le « clos Bouvet », selon Camille Mellinet. Le nom d'« Aron » aurait été ajouté au XVIIIe siècle et ferait référence à un propriétaire de nom « Daron »[1]. HistoriqueCette artère aboutissait rue Foucroy, après avoir rencontré la rue Lévêque[1], elle était cependant très étroite sur sa partie ouest. En 1874, la construction d'une école communale laïque est programmée rue Maurice-Sibille. Mais, en 1879, c'est sur le côté sud de la rue Chêne-d'Aron que la municipalité acquiert un terrain destiné à accueillir l'établissement. Les travaux sont décidés en , l'architecte est Antoine Demoget. Il est confronté aux contraintes d'un terrain en pente, et doit dresser les plans d'un bâtiment sur trois niveaux. L'ensemble est achevé en 1883[2]. L'implantation de l'établissement scinde la rue du Chène-d'Aron en deux impasses[3]. L'école est totalement détruite lors du bombardement du 23 septembre 1943[4]. Lors de la reconstruction du quartier au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le percement de la rue Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, la construction des immeubles qui bordent le côté ouest de cette dernière, et l'agrandissement du groupe scolaire Le Chêne d'Aron sur son côté est (réalisé en 1957[4]), ont fait disparaître la plus grande partie de la rue du Chêne-d'Aron, dont il ne subsiste que le tronçon à l'est. Bâtiments remarquables et lieux de mémoireRéférences
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