Le 15 mai 1826, il épouse[6] Séraphine Félicité Baudoux, 27 ans[7], dont le père est négociant et qui a un frère imprimeur-libraire. L'acte de mariage indique que « Anne François Mellinet (est) absent sans nouvelles depuis vingt ans suivant acte de notoriété du vingt avril dernier »[8].
Il développe considérablement l'entreprise en introduisant, le premier dans la région, la presse mécanique.
C'est un ami d'Ange Guépin, médecin et homme politique, qu'il a connu à Paris vers 1825 et dont il a encouragé l'arrivée à Nantes, et d'Émile Souvestre, homme de lettres, qu'il emploie dans les années 1828-1830 et dont il publie plusieurs ouvrages à cette époque.
Lui-même journaliste et homme de lettres, il écrit des articles pour ses propres publications, qu'il signe souvent d'un pseudonyme : Francis, ainsi que des textes assez nombreux pour les Annales de la Société académique de Nantes. Il est l'auteur d'un ouvrage historique monumental, Histoire de la Commune et de la milice de Nantes, en 12 volumes parus de 1839 à 1843[4].
À sa mort en 1843, sa femme reprend le brevet d'imprimeur et libraire[10] ; elle prend la tête de l'imprimerie sous le nom de "Veuve Mellinet" jusqu'à sa mort le 26 février 1883[11].
Notes et références
↑9 pluviôse an III. Acte de naissance : Nantes, section Concorde et Erdre, vue 49, AMN État civil.
Alain Chantreau, Une famille d'imprimeurs nantais : les Mellinet, dans Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 112, 1985, p. 179-190.
Patricia Sorel, La révolution du livre et de la presse en Bretagne (1780-1830), Presses universitaires de Rennes, 2004.