Cette rue existe déjà au XVIIe siècle sous la forme d'un chemin conduisant de la plaine Monceau à l'abbaye des Dames-de-Montmartre dont elle tient son nom[1]. Après la Révolution française, elle fait partie de la voirie de la commune de Clichy, puis de celle des Batignolles, après la création de cette commune en 1830. Cette dernière est intégrée à Paris par la loi du et la rue est officiellement intégrée à la voirie parisienne en 1863[2].
À la suite d'un accident ferroviaire survenu dans le tunnel des Batignolles en 1921, ce dernier est détruit entre 1923 et 1926. Les immeubles entre les nos 68 et 74, ainsi que le no 79, sont démolis et un pont est bâti pour franchir la tranchée ferroviaire[4],[5].
Bâtiments remarquables, et lieux de mémoire
No 32-34 :
Le peintre Marcellin Desboutin (1823-1902) avait son premier atelier parisien à cette adresse avec un autre artiste peintre, spécialiste des fleurs, Eugène Cauchois (1850-1911)[6].
No 53 : en 1888, à cette adresse de la rue, au croisement de la rue des Batignolles, se trouve l'usine génératrice de la Société électrique du secteur de la place Clichy, bâtie par Paul Friesé en plein cœur d'un îlot d’habitation, au plus proche d’une clientèle solvable, pour diminuer au maximum les coûts de transports de l’électricité[réf. nécessaire]. Sa production alimente l'ensemble du quartier de la place Clichy, qui accueille de nombreux théâtres et restaurants. En 1992, le bâtiment est classé aux monuments historiques[9].
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 340.