Rue des Chalets
La rue des Chalets (en occitan : carrièra dels Chalets) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse de quartier des Chalets, dans le secteur 1 - Centre. Situation et accèsDescriptionLa rue des Chalets est une voie de Toulouse, longue de 705 mètres, qui relie le boulevard d'Arcole au boulevard Matabiau, qui longe le canal du Midi. La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, depuis le boulevard d'Arcole vers le boulevard Matabiau. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable. Elle est située dans un quartier résidentiel constitué de demeures traditionnelles toulousaines ainsi que d’habitations cossues. Hormis les activités médicales et paramédicales, la rue des Chalets accueille également un bar[réf. souhaitée]. Voies rencontréesLa rue des Chalets rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
TransportsLa rue des Chalets n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité des boulevards d'Arcole et de Strasbourg, où se trouvent la station de métro Jeanne-d'Arc, sur la ligne de métro , ainsi que les arrêts des lignes des Linéo L1L9 et des bus 152329394570, ainsi que de la navette Ville. Au nord, la rue des Chalets débouche sur le boulevard Matabiau, où se trouvent les arrêts des lignes de bus 1527, à proximité de la station de métro Canal-du-Midi. Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse le long de la rue des Chalets et des voies les plus proches : les stations no 57 (15 rue Merly), no 58 (4 rue de la Concorde) et no 92 (31 rue des Chalets). OdonymieL'origine du nom de la rue des Chalets est obscure. Selon Isabelle Bâlon Barberis, elle le devrait son nom aux chalets et maisons de bois qui abritaient au début du XIXe siècle les « amours clandestines » des militaires de la caserne Compans[1]. Ce nom de Chalets était par ailleurs partagé avec plusieurs rues du quartier : la petite-rue des Chalets (actuelle rue Saint-Honest), la petite-rue Traversière-des-Chalets (actuelle rue Henri-Douvillé) et la rue Neuve-des-Chalets (actuelle rue Ernest-Mérimée)[2]. On le retrouvait également pour la rue Saint-Dominique-des-Chalets, devenue simplement la rue Saint-Dominique au milieu du XXe siècle[3]. Dans les textes les plus anciens, au XVIe siècle, la rue des Chalets est désignée comme le chemin de Pouzonville ou le chemin de traverse de Pouzonville[4]. On sait que ce nom de Pouzonville s'appliquait à une porte du rempart de la ville (porta de Posamilano, mais aussi porta Podii Milavi, ou encore porta Posomvilla en latin médiéval), qui protégeait depuis le XIe siècle le bourg Saint-Sernin, et qui se trouvait dans l'axe de l'actuelle rue Merly (emplacement entre les actuels no 17 et 46)[5]. L'origine de ce nom est en revanche mystérieuse : pour Pierre Salies, il pourrait bien s'agir d'un puits (potz en occitan, puteus en latin) ou bien d'une colline (puèg en occitan, podium en latin), portant – peut-être – le nom de la ville de Millau (Miliavus ou Miliavanus en latin)[6]. HistoireAu Moyen Âge, le quartier des Chalets est un faubourg situé à l’extérieur de la vieille ville et abrite une activité maraîchère. Le quartier se transforme en 1840 avec la création des boulevards et s’urbanise avec l’arrivée du chemin de fer en 1860. C’est à partir de cette époque que des familles bourgeoises s’y installent dans de belles demeures[1]. Patrimoine et lieux d'intérêtCollège des ChaletsÀ la fin du XIXe siècle, le maître-verrier Louis-Victor Gesta possède un vaste terrain entre la rue des Chalets et la rue Alexandre-Cabanel – d'ailleurs, sa demeure, le Château des Verrières, et sa manufacture de verre se trouvent à proximité (actuel no 2 rue Godolin). En 1875, il propose à la municipalité de louer ses terrains et d'y construire des bâtiments pour les couchages des troupes du 17e régiment d'infanterie, la Literie Militaire. C'est Louis-Victor Gesta, probablement aidé par l'architecte de la ville, Joseph Raynaud, qui réalise les plans des bâtiments, élevés entre 1877 et 1878. Ils sont gérés par le ministère de la Guerre jusqu'en 1954, date à laquelle ils sont rendus à la ville de Toulouse. Le conseil municipal décide d'y ouvrir une école de filles, annexe du lycée Raymond-Naves qui a ouvert en 1949 dans les bâtiments de l'ancienne caserne Saint-Charles (actuel lycée Ozenne, no 2 rue Merly). Plusieurs travaux d'aménagement sont réalisés à ce moment. En 1964, l'école est séparée du lycée Raymond-Naves et devient un collège d'enseignement secondaire (CES), renommé Les Chalets en 1972. En 1977, une partie des bâtiments est surélevée sur les plans des architectes Roger Brunerie et Jean Sassus. Entre 2005 et 2006, de nouveaux travaux, menés par le cabinet des architectes Claude Brancher et Gilles Romeu a permis l'extension et la rénovation des bâtiments[7],[8]. Il accueille 579 élèves en 2019[réf. souhaitée]. Institut CervantesUne maison, de style Art nouveau, est construite, à la fin du XIXe siècle ou au début du siècle suivant. Elle est surélevée en 1911 par l'architecte Georges Masquet, dans le même goût, pour les époux Couret[9]. L'édifice est acheté par le gouvernement espagnol pour abriter la Casa de España, puis l'Institut Cervantes de Toulouse en 1996. C’est une représentation d'État qui dépend des ministères français des Affaires étrangères et de l'Éducation nationale. Il a pour mission de promouvoir l'enseignement de la langue espagnole et de diffuser la culture espagnole et hispano-américaine. Immeubles et maisons
Personnalités
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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