Boulevard d'Arcole
Le boulevard d'Arcole (en occitan : baloard d'Arcole) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Situation et accèsDescriptionLe boulevard d'Arcole se trouve au nord du centre historique, à la limite des quartiers Arnaud-Bernard et des Chalets, tous les deux dans le secteur 1 - Centre. Voies rencontréesLe boulevard d'Arcole rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
TransportsOdonymieArcole est une ville de la province de Vérone, où fut livrée la bataille du pont d’Arcole par Napoléon Bonaparte contre les Autrichiens les 15, 16 et 17 novembre 1796[1]. Le boulevard était désigné à l'origine comme le boulevard de Pouzonville[2] : l'ancienne porte de ce nom se trouvait effectivement au carrefour de la rue Jean-Baptiste-Merly (emplacement de l'actuel no 44 de cette rue)[3]. Le changement de nom intervint en 1840, sous la monarchie de Juillet : Pierre Salies propose donc de voir dans le nom d'Arcole, non celui de la victoire de Napoléon Bonaparte, mais celui d'un jeune serrurier parisien qui serait mort lors des combats de la Révolution de Juillet : il aurait été tué sur le pont de Grève, près de l'hôtel de ville de Paris, encourageant ses camarades à se porter contre les troupes royalistes. Son nom aurait été donné au pont, devenu en 1830 le pont d'Arcole, et par la suite au boulevard toulousain[1]. HistoireAu cours du XVIIIe siècle, une promenade plantée d'arbres est aménagée entre la porte Arnaud-Bernard, à l'ouest, et la porte Pouzonville, à l'est. Au nord, les terrains sont occupés par les jardins des maraîchers. À partir de 1815, la ville confie à l'architecte Urbain Vitry le soin de dresser un plan d'amélioration de la circulation et d'embellissement. Il fait le projet de détruire le vieux rempart médiéval et d'aménager un boulevard à leur emplacement, depuis les allées Saint-Étienne (actuelles allées Forain-François-Verdier) jusqu'à la Garonne. En 1825, le boulevard est achevé et nommé en l'honneur de la bataille du pont d'Arcole. Des immeubles s'élèvent progressivement au cours du XIXe siècle. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, les architectes modernes construisent, le long des boulevards, des immeubles modernes. Patrimoine et lieux d'intérêtImmeuble Citroënno 2-2 bis : l'immeuble s'élève à l'angle de la rue de la Concorde. Il est construit entre 1955 et 1957 sur les plans des architectes de l'Atelier des Architectes Associés (3A) – Fabien Castaing, Pierre Viatgé, Michel Bescos et Alexandre Labat, dans un style moderne, caractéristique des constructions de cette période, qui utilise le béton. Haut de seize étages, il est l'un des premiers immeubles de grande hauteur de la ville. Il est aussi l'archétype des « buildings » toulousains, type largement critiqué jusqu'au début du XXIe siècle. Le rez-de-chaussée est occupé par des locaux commerciaux. L'architecte Paul de Noyers est intervenu pour l'aménagement du garage Citroën, aujourd'hui occupé par l'enseigne Décathlon. Les deux premiers étages sont réservés à des bureaux. Ils s'étirent en deux bandeaux horizontaux aux angles arrondis qui entourent l'immeuble. Par contraste, les quatorze étages supérieurs sont en léger retrait et se développent en suivant des lignes verticales. Ils sont occupés par les logements qui, du T3 au T6, sont tous traversants, profitant de loggias du côté du boulevard et de terrasses à l'arrière. Le dernier étage abrite un grand atelier, ouvert sur les terrasses, dévolu à l'agence des 3A. La façade sur le boulevard alterne les aplats du parement de dalles en gravier lavé, et les creux des loggias[4],[5]. Immeubles et maisons
Personnalité
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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