Cette voie ouverte par une ordonnance du , sous le nom de « passage Sainte-Marie » avant de devenir « rue de la Visitation » ou « rue des Dames de la Visitation » est totalement exécutée en 1877 pour le tronçon compris entre la rue Paul-Louis-Courier et le boulevard Saint-Germain et prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .
En , à l'occasion de leur visite en France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra passent par la rue de Saint-Simon, l'ambassade de Russie étant située non loin. Pour l'occasion, des portiques garnis de fleurs sont érigés et les habitants installent des drapeaux à leurs fenêtres[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 2 : ancien hôtel particulier construit entre 1879 et 1885 par les architectes Vaucheret et Potier, sur une partie des terrains de l'hôtel de Chastillon disparu à cause de l'élargissement du boulevard Saint-Germain. De style néo-gothique, il est situé à l'angle avec le boulevard où il a une autre entrée au no 215 de ce dernier. Il est en partie occupé entre 1882 et 1888 par la Société historique ou Cercle Saint-Simon. C'est grâce à l'hospitalité de cette société que l'Alliance française y est créée le . Rolf de Maré, le fondateur de la Compagnie des ballets suédois, en occupe un des appartements à partir de 1923. Andrée Joly, qui forma avec son mari Pierre Brunet le couple de patinage artistique le plus célèbre d'avant-guerre, y installe son école de danse. En 1942, on y trouve également le siège du journal Comœdia[3]. L'Institut des sciences politiques y localise au rez-de-chaussée à partir de 1983 quelques-uns de ses cours, laissant ensuite la place au Collège des ingénieurs, qui s'y installe en 2009.
No 16 : dernier domicile parisien des peintres Sonia et Robert Delaunay[7] (une plaque leur rend hommage), où vécut également l’artiste peintre Sabine Hettner.
No 2.
No 9.
No 11.
No 16 : plaque.
Photo de Sabine Hettner dans son atelier rue de Saint-Simon.