No 11 : ancien lieu de vie et atelier du peintre Ernest Hébert, aujourd'hui siège du Conseil international de la langue française (CILF) grâce à la généreuse donation faite en 1983 par René Patris d'Uckermann (1897-1993), fils adoptif de Gabrielle Hébert et héritier en ligne directe de l'artiste. Cette donation comprenait outre l'immeuble une collection d'œuvres artistiques et d'objets mobiliers conservés par le CILF[6]. René Patris d'Uckermann est également fondateur du musée Hébert de Paris et donateur du Musée Hébert de La Tronche.
No 12 : le peintre Arsène-Hippolyte Rivey y vivait et s’y donna la mort le . Siège de l'Union des maisons de la culture créée en 1935 par Louis Aragon.
No 16 : le peintre Paul Vayson (1841-1911) y avait son atelier parisien[7].
« Louis-Philippe, roi des Français, à tous présents et à venir, salut : sur le rapport de notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur, vu la demande faite par le sieur Mesnard à l'effet d'être autorisé à ouvrir sur des terrains qui lui appartiennent, situés faubourg Montmartre, à Paris, deux rues : l'une (la rue de Navarin) de 11,69 mètres de largeur, qui communiquerait de la rue Bréda à la rue des Martyrs ; l'autre[1] de 12 mètres de largeur, qui s'embrancherait avec la première, et irait déboucher sur la rue Laval ; vu le plan d'alignement des dites rues ; vu la délibération du Conseil municipal du 28 mars 1830 ; vu l'avis du préfet du département ; le comité de l'intérieur de notre conseil d'État entendu, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
Article 1 : le sieur Mesnard est autorisé à ouvrir sur les terrains à lui appartenant, faubourg Montmartre, à Paris, deux rues :
l'une de 11,69 mètres, et l'autre de 12 mètres de largeur, conformément au tracé au plan ci-annexé.
Article 2 : cette autorisation est accordée à la charge par l'impétrant :
1° d'abandonner gratuitement à la ville la propriété du sol de ces deux rues ;
2° de supporter les frais de premier établissement du pavage, de l'éclairage et des trottoirs ;