Vue prise en direction du nord, vers l'« Embranchement ». Carte postale affranchie en septembre 1908. À droite, avant le pont ferroviaire, entrée de l'asile du n° 50.
Elle rencontre ensuite les rues Kilford à gauche et Joseph-Rivière (ancienne « rue du 20e siècle ») à droite puis croise l'avenue de la République.
Elle forme enfin le début de la rue Pierre-Brossolette, qui marque la limite de La Garenne, pour se terminer au rond-point de l'Europe.
Origine du nom
Elle constitue le chemin le plus direct reliant le centre historique de Courbevoie à celui de Colombes, d'où son ancien nom de chemin de Courbevoie à Colombes.
Au carrefour de la rue de Colombes et du boulevard de Verdun, jadis appelé « Embranchement de Colombes » ou, plus simplement, « Embranchement », un édicule d'octroi dont rien ne subsiste est construit entre 1890 et 1900 par la société courbevoisienne Duclos[2].
Établie en remblai avant le pont du chemin de fer, la « halte de Courbevoie-Sport » ouvre en 1936 pour assurer, depuis la gare Saint-Lazare, une desserte périodique du cynodrome de Courbevoie. Elle ferme en 1951. Les escaliers donnant accès aux quais, jadis clos d'une grille métallique et aujourd'hui murés, sont toujours visibles depuis le trottoir d'en face.
No 41 : édifice de style Louis XIII construit vers 1866 par un élève de Charles Garnier, alors occupé aux difficiles travaux de l'Opéra, pour le négociant Romain Renouard dit Larivière[3], qui y décède le [4]. L'homme d'affaire possède l'un des premiers grands magasins parisiens, nommé « Au coin de rue » car situé à l’angle de la rue Montesquieu et de la rue des Bons-Enfants - Zola s'inspire de cet univers dans « Au Bonheur des Dames ». Il fait élever sur la côte normande une résidence presque identique aujourd'hui détruite, le château de Mathan. Au début du 20e siècle, le bâtiment courbevoisien abrite un pensionnat religieux où des jeunes filles en difficulté fabriquent des fleurs artificielles, baptisé en 1916 « château des Violettes » à l'instigation de la reine Nathalie de Serbie, qui préside le comité de patronage. La ville l'acquiert en 1975, le restaure et y installe la bibliothèque-discothèque municipale en 1987[5],[6].
No 46 : lycée Paul-Lapie, construit en 1930, dont l'entrée est transférée 5 boulevard Aristide-Briand, à l'ancien « collège Alfred de Vigny ».
No 49 : maison de retraite de l'« Union Belge », ouverte en 1909 grâce à une donation du banquier et homme politique Ferdinand Bischoffsheim (inscription en façade - date en chiffres romains).
No 55-57 : square et jardin partagé du Château-du-Loir, nommés d'après l'avenue éponyme (ancienne « rue de la Station ») qui longe la voie ferrée.
No 97 : emplacement d'une usine de la « Corderie centrale » des établissements Bardoux et Fils et Cie, au siège social situé 12 boulevard de Sébastopol à Paris.
Galerie de photographies
Vues anciennes
Ancienne maison au no 23.
Carrefour de l'avenue de la République. Milieu des années 1950.
Vue depuis l'« Embranchement ». Début du XXe siècle.