Rue d'Hauteville
La rue d’Hauteville est une voie publique située dans le 10e arrondissement de Paris. Situation et accèsLa rue d’Hauteville est une voie publique située dans le 10e arrondissement de Paris. Elle débute au 30-34, boulevard de Bonne-Nouvelle, et finit 1, place Franz-Liszt. Elle rencontre entre-temps la rue de l’Échiquier, la rue d’Enghien, la rue Gabriel-Laumain, la rue des Petites-Écuries, la cité Paradis, la rue de Paradis, la rue des Messageries, la rue de Chabrol. Elle mesure 773 m de long et 20 m de large. Le quartier est desservi par la ligne 7 à la station Poissonnière au nord et par les lignes 8 et 9 à la station Bonne Nouvelle. Origine du nomCette rue porte ce nom en l'honneur de Jean-Baptiste de La Michodière, comte d’Hauteville (né en 1720), qui fut prévôt des marchands de Paris de 1772 à 1777[1]. HistoriqueCette rue a été percée en plusieurs étapes.
En 1783, alors que Paris s'étend de l'enceinte de Charles V au mur des Fermiers généraux, la rue de la Michodière se trouve intra-muros et concurrence ainsi la rue de La Michodière du 2e arrondissement. Il est décidé que les deux rues continuent à honorer le même personnage[2] mais la plus périphérique prend dès lors le nom de « rue d'Hauteville », qui n'est pas le nom mais le titre du prévôt des marchands, comme cela se faisait le plus souvent sous l'Ancien Régime. Elle a été dénommée, « rue d'Hauteville », par lettres patentes du pour la partie entre le boulevard de Bonne-Nouvelle et la rue de Paradis. La partie comprise entre la rue de Paradis et la rue des Messageries, qui n'était alors que la partie nord-sud d'un passage à angle droit, était connue sous le nom de « passage des Messageries », en référence aux messageries royales dont le bureau se trouvait à proximité.
En 1791, la rue d'Hauteville ne débouchait pas encore dans la rue Basse-Porte-Saint-Denis ; nous en trouvons la preuve dans un arrêté du Bureau de féodalité du de la même année. Ce prolongement fut complètement exécutée en 1792 rejoignant cette rue qui longeait, en contrebas, le boulevard de Bonne Nouvelle dont elle était séparée par un talus. Le talus au-dessus de la rue Basse fut arasé vers 1825 au niveau de la rue d'Hauteville pour créer un accès direct de celle-ci au boulevard. La largeur primitive a été maintenue par une décision ministérielle du et par une ordonnance royale du . Une autre ordonnance du a sanctionné les dispositions projetées pour l'abaissement transversal du boulevard de Bonne-Nouvelle, au moyen de la suppression de la rue Basse-Porte-Saint-Denis, et pour le prolongement de la rue d'Hauteville jusqu'à ce boulevard. Cette opération a été exécutée peu de temps après et les constructions riveraines alignées[Note 1].
Après l’aliénation du couvent Saint-Lazare), elle est prolongée au nord jusqu’à la place Franz-Liszt, en reprenant le tracé de la branche nord-sud de la rue des Messageries (par ordonnance du ). Elle débouche sur la perspective de l’église Saint-Vincent-de-Paul, ce qui est l’occasion d’un gag récurrent du film Zazie dans le métro. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Bâtiments démolis
Dans la culture populaireDans le roman Chanson douce de Leïla Slimani, publié par Gallimard et prix Goncourt 2016, le couple Massé, à savoir Paul et Myriam, ainsi que leurs enfants Mila et Adam, vivent dans un appartement rue d’Hauteville. Notes et référencesNotes
Références
AnnexesBibliographie
Article connexeLien externe
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