Rue d'Auvergne

Rue d'Auvergne
Situation
Coordonnées	45° 45′ 15″ nord, 4° 49′ 45″ est
Ville	Lyon
Quartier	Ainay (2^e arr.)
Début	Rue Sainte-Hélène
Fin	Place Ampère
Morphologie
Type	Rue
Géolocalisation sur la carte : Lyon
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La rue d'Auvergne est une rue du quartier d'Ainay située sur la presqu'île dans le 2^e arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès

La rue débute rue Sainte-Hélène et se termine sur la place Ampère. Elle est traversée par la rue Jarente. La circulation se fait dans le sens de la numérotation avec un stationnement des deux côtés[1].

Origine du nom

Le nom de la rue est donné en mémoire d'Henri-Oswald de La Tour d'Auvergne, abbé commendataire de l'abbaye d'Ainay. En septembre 1738, il cède des terrains de l'abbaye pour rejoindre la rue Sainte-Hélène aux anciens remparts d'Ainay[2].

Histoire

À l'époque romaine, l'île d'Ainay est peuplée de marchands de vin et de négociants[3]. En 1605, les jésuites s'établissent à l'angle de la rue Sainte Hélène[4]. Cette rue est ouverte en 1738 sur un terrain cédé par le cardinal Oswald de la Tour d'Auvergne[5]. Ainsi le nom du cardinal est attribué à cette rue le 16 septembre 1738, par délibération consulaire[6]. Au n^o 6, une plaque indique la maison où le poète Charles Baudelaire a vécu de 1832 à 1836[7].

Bibliographie

• Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon : avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Brignais, Ed. des Traboules, coll. « Mémoire de la ville », 2003, 412 p. (ISBN 2-911491-57-2)

Notes et références

1. « Rue d'Auvergne », sur ruesdelyon.net (consulté le 14 décembre 2020).
2. Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, 1902 (lire en ligne), p. 50
3. Camille Germain de Montauzan, Le confluent du Rhône et de la Saône à l'époque romaine, Revue des Études Anciennes, 1924, p. 235
4. Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, 1902 (lire en ligne), p. 424
5. Maynard 2003, p. 32.
6. Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2002, p. 21-22
7. Jacques Crépet, Œuvres complètes de Charles Baudelaire, 1953, p. 194