Rue Sainte-Hélène (Lyon)
La rue Sainte-Hélène est une rue du quartier d'Ainay située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France. Situation et accèsLa rue débute place Antoine-Vollon pour se terminer place Gailleton. Elle est traversée par les rues Victor-Hugo, Auguste-Comte et de la Charité. L'impasse Catelin et la rue d'Auvergne commence rue Sainte-Hélène tandis que celle de Saint-François-de-Sales finit dans cette rue. La circulation se fait en sens unique de la place Gailleton vers la place Antoine-Vollon avec un stationnement d'un seul côté[1]. Origine du nomLa rue tient son nom d'une recluserie de femmes dédiée à sainte Hélène (248-330), impératrice romaine[2]. HistoireAu N°8, Marguerite Flavien (1912-1944) enseignante et résistante française, qui est arrêtée lors d'une mission à Lyon en avril 1944, se défenestre à ce numéro, peut-être de peur de parler sous la torture[3]. Au N°9, emplacement de la recluserie sainte Hélène puis couvent des visitandines de sainte-Marie de Bellecour où saint François de Sales décède[4]. On construit ensuite la caserne de la gendarmerie à cheval[5]. C'est actuellement la maison de la métropole pour les solidarités[6]. Au N°10, adresse du Lycée Saint-Marc fondé par les Jésuites[7]. Ambroise Monnot (1831-1898) fondateur de l’université Saint-Joseph de Beyrouth, y a vécu[8]. Une plaque indique que l'abbé Pierre (1912-2007) y effectue ses études de 1921 à 1930 et qu'il est ordonné prêtre dans la chapelle du lycée le 24 août 1938. Au N°11, maison natale de Joséphin Peladan (1858-1918) occultiste français[9]. Au N°24, maison natale de Joseph Bethenod (1883-1944) ingénieur français[10]. Au N°30, Nicolas Yemeniz (1783-1871) bibliophile à vécu à cette adresse[11]. Notes et références
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