Rue Transnonain
La rue Transnonain est une ancienne voie de Paris qui était située dans les anciens 6e et 7e arrondissements et qui a été absorbée en 1851 par la rue Beaubourg. SituationSituée dans les anciens 6e et 7e arrondissements, cette voie d'une longueur de 238 mètres commençait aux 1-2, rue du Grenier-Saint-Lazare et aux 39-40, rue Michel-le-Comte et se terminait aux 31-33, rue au Maire. Les numéros de la rue étaient noirs[1]. Le dernier numéro impair était le no 49 et le dernier numéro pair était le no 44. Les numéros impairs de 1 à 25 et les numéros pairs de 2 à 16 étaient dans l'ancien 7e arrondissement quartier Sainte-Avoye[2] tandis que les numéros impairs de 27 à 49 et les numéros pairs de 18 à 44 étaient dans l'ancien 6e arrondissement quartier Saint-Martin-des-Champs[3]. Origine du nomLa forme « Transnonain » est une altération des anciens noms, « Trousse-Nonnain », « Trace-Putain » et « Tasse-Nonnain », car elle fut longtemps habitée par des prostituées[1]. HistoriqueCette rue est l'une des premières qui s'ouvrit hors de l'enceinte de Philippe Auguste[4], au delà du Beau-Bourg (dont la limite était la rue du Grenier-Saint-Lazare). Elle prolongeait au nord la rue principale du Beau-Bourg (actuelle rue Beaubourg) et se terminait rue au Maire, au sud de l'enceinte du prieuré Saint-Martin-des-Champs. Elle faisait partie du Bourg Saint-Martin-des-Champs. Le plus ancien nom de cette rue est « rue de Châlons », en raison de l'hôtel de l'évêque de Châlons, Jean de Sarrebruck, sur l'emplacement duquel on a bâti depuis le couvent des Carmélites qui se trouvait au coin de cette rue et de la rue Chapon[1],[4]. La « rue de Châlons » ayant été longtemps habitée par des prostituées, elle prit le nom de « rue Trousse-Nonnain », « rue Trace-Putain », « rue Tasse-Nonnain » et enfin « rue Transnonain »[4]. En 1220, le cimetière de la paroisse Saint-Nicolas-des-Champs est ouvert dans un clos compris entre la rue Chapon (rue du Cimetière-Saint-Nicolas avant 1851), la rue Transnonain et la rue de Montmorency. Elle est citée sous le nom de « rue Trassenonain » dans un manuscrit de 1636. Une décision ministérielle du 18 vendémiaire an VI (), signée par Letourneux, fixe la largeur de cette voie publique à 8 mètres. Cette largeur est portée à 12 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du [4]. Le no 12 de la rue Transnonain est le théâtre d'une répression sanglante lors d'une insurrection populaire en 1834 sous le règne de Louis-Philippe Ier réprimée par Thomas Robert Bugeaud[4].
En 1767, la voie est prolongée au nord par l'ancien passage au Maire, entre les rues au Maire et Bailly, qui est lui même prolongé depuis 1780 par la rue Saint-Hugues entre la rue de Bailly et la rue Royale-Saint-Martin (actuelle rue Réaumur. Par arrêté du , la « rue Transnonain », le « passage au Maire » et la « rue Saint-Hugues » sont fusionnée dans la rue Beaubourg. Ainsi, la partie de la rue Beaubourg située entre la rue Michel-le-Comte et la rue au Maire correspond à la « rue Transnonain ». Notes et références
Bibliographie
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