Rue Saint-Jacques (Grenoble)
La rue Saint-Jacques est une voie publique de la commune française de Grenoble. Historiquement, c'est dans cette rue que fut signée une trêve entre les troupes catholiques et l'armée protestante durant les Guerres de religion, mais aussi dans cette même rue que la première projection cinématographique fut organisée à Grenoble dans une salle aménagée à cette occasion. Situation et accèsSituationSituée dans le quartier de l'Hyper-centre, un des quartiers les plus animés de la ville, réaménagé en zone piétonne, cette rue permet de relier la rue Raoul Blanchard à la place Vaucanson. Cette voie piétonne commence au carrefour de la rue Raoul-Blanchard et de la rue de Bonne et se termine au carrefour de la place Vaucanson et de la rue Condillac, au niveau du numéro 34[1]. AccèsLa rue, comprise dans la zone piétonne de la ville, non loin la principale zone commerciale, est accessible aux passants depuis n'importe quel point de ce quartier et du quartier Notre-Dame, le plus ancien de Grenoble. La rue Saint-Jacques est principalement desservie par les lignes A, B et D du réseau de tramway de l'agglomération grenobloise. . La station la plus proche (située à proximité du début de la rue) se dénomme Hubert Dubedout - Maison du Tourisme. Origine du nomSaint Jacques est le nom du faubourg que traversait cette voie lorsque cette partie de la ville était située hors les murs (anciens remparts romains) car le village le plus proche de ce quartier était alors celui d'Échirolles dont le nom de l'église était dédiée à Jacques le Majeur et donnait lieu à un pèlerinage local. L'archiviste et historien grenoblois Emmanuel Pilot de Thorey (1847 - 1903), décrit les cérémonies en ces termes[2]:
HistoriqueAvant la fin du XVIe siècle (période de construction de la nouvelle enceinte de Grenoble dite de Lesdiguières) cette rue était située dans le faubourg Saint-Jacques à l'extérieur de l'ancienne enceinte romaine. Cette voie était bordée par une branche du Drac, dénommée le Draquet et qui, se jetait dans l'Isère un peu en amont du pont Marius Gontard actuel. Les habitants et les visiteurs venant de la partie sud de la plaine (Échirolles, notamment) traversaient ce ruisseau sur un petit pont de pierre à deux arches construit par Jean de Langres en 1524 jusqu’à ce qu’une crue inonde le quartier et emporte le pont. Les Grenoblois disposèrent alors de grosses pierres permettant un passage à gué qu’ils dénommèrent Les « Pierres Pontées ». Ce nom sera longtemps utilisé par les Grenoblois pour désigner le carrefour des rues Félix-Poutat, rue Raoul Blanchard et de cette rue au coin de la place Grenette[3]. C'est dans une maison de cette rue qui sera, par la suite dénommée « Maison de la Trêve », que le duc de Lesdiguières, alors chef des protestants, signa une trêve avec Alphonse Ornano, représentant du Roi dans la Province du Dauphiné. En 1592, ce même duc de Lesdiguières établit une nouvelle enceinte fortifiée, le Draquet est dès lors détourné. En 1794, la rue Saint-Jacques fut dénommée rue des Sans-culottes[4]. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Références
AnnexesArticles connexesBibliographie
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