La rue Gabriel-Péri débouche, au sud, sur le boulevard Lazare-Carnot, où se trouvent les arrêts des lignes de LinéoL1L9 et de bus29, ainsi que la navette Ville. Plus loin, le long des allées Jean-Jaurès, se trouvent également la station du même nom, au croisement des lignes de métro, ainsi que les arrêts des lignes de Linéo L8, de bus 141523 et de la navette Aéroport.
Au nord, la rue Gabriel-Péri aboutit au boulevard Pierre-Paul-Riquet, parcouru par les lignes de bus 2327. Au-delà du pont Riquet se trouvent également, sur le boulevard de Marengo, la station Marengo – SNCF, sur la seule ligne de métro , ainsi que les arrêts de la ligne de Linéo L8 et de bus 14.
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Patrimoine et lieux d'intérêt
Anciens établissements industriels et commerciaux
no 1-3 : siège du journal le Télégramme, puis la Croix du Midi ; Trésor Public ; Bodega Bodega, puis Le Télégramme, puis Café Oz. Le bâtiment est construit en 1912 par les architectes Antoine et Raymond Isidore, sur un site privilégié à l'angle des rues Gabriel-Péri et des Sept-Troubadours. Il abrite alors le siège du Télégramme, journal catholique du Midi de la France. En 1932, il est absorbé par la Croix du Midi, mais face aux difficultés, la plus grande partie du bâtiment est cédée en 1956 à l'administration des Finances pour devenir l'hôtel des Impôts. En 1992, l'administration quitte les lieux, désormais occupés par un bar, la Bodega Bodega, qui cède la place au Télégramme en 2013, avant d'être occupé par le Café Oz en 2020. L'architecture éclectique du bâtiment puise ses références dans l'architecture parisienne. Il se développe sur quatre niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un niveau de comble. Le pavillon d'angle est la pièce maîtresse du bâtiment. Il repose sur un solin de pierre. Un escalier à cinq marches monte à la porte principale, qui s'ouvre au rez-de-chaussée en pierre, traité en bossage continu. Voûtée en anse de panier, elle est chargée d'une agrafe lourdement décorée de grappes de raisin et de feuilles de vigne. Deux consoles en pierre, ornées de têtes masculine et féminine, supportent le balcon à balustres du 1er étage. À ce niveau, la brique est utilisée avec la pierre, utilisée pour les chaînages d'angle et l'encadrement de la fenêtre. Celle-ci possède une agrafe et une corniche en pierre soutenue de petites consoles, surmontée d'un entablement décoré d'une mosaïque où s'inscrit le nom du journal. L'étage de comble est couvert d'un toit à longs pans brisés d'ardoise. Il est percé de lucarnes en œils-de-bœuf dont l'encadrement en pierre est surmonté d'une agrafe feuillagée et d'une lourde corniche. La lucarne centrale est occupée par une horloge, sous laquelle prend place un cartouche en mosaïque avec la date de construction, 1912[3].
no 11-15 : établissement industriel ; immeuble[4].
no 16 : direction opérationnelle France Télécom (1986-1991, François Lombard)[5].
no 30 : papèterie Sirven ; lycée professionnel Gabriel-Péri[8].
no 32-40 : papèterie Sirven ; café-théâtre des 3T[9].
Immeubles et maisons
no 4 : immeuble. L'immeuble, d'un style moderne, est construit en béton. Il se signale par sa façade concave. Le rez-de-chaussée, occupé par des boutiques, est dégagé par l'utilisation de poteaux qui soutiennent l'entresol, éclairé par un bandeau continu de fenêtres. Les quatre étages sont percés régulièrement de grandes portes-fenêtres rectangulaires. Au 1er étage, un étroit balcon continu court le long de la façade[10].
no 6 : maison Ducuing. La maison, de style éclectique, est construite en 1919 par l'architecte Antonin Ducuing pour son frère, le docteur Joseph Ducuing. Elle s'élève à l'angle des rues Gabriel-Péri et Castellane, mais c'est bien sur la première que se trouve sa façade principale. Le rez-de-chaussée repose sur un solin de pierre, est traité en bossage continu, alternant la brique et la pierre. La porte centrale, surmontée d'une imposte vitrée, est encadrée par une petite fenêtre et une porte-fenêtre ornée d'un garde-corps en fer forgé. Aux étages, les fenêtres ont des ouvertures en anse de panier et sont surmontées d'agrafes et de corniches en pierre. Dans les travées latérales, mises en valeur par des chaînages harpés, les fenêtres du 1er étage ont de plus des balconnets en pierre reposant sur de lourdes consoles et surmontés de garde-corps en fer forgé[12].