Boulevard de Marengo
Le boulevard de Marengo (en occitan : baloard de Marengo) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Situation et accèsDescriptionLe boulevard de Marengo est une voie publique. Il sépare les quartiers de Bonnefoy et Marengo, dans le secteur 4 - Est. La chaussée compte entre deux et trois voies de circulation en sens unique, dans le sens de rotation anti-horaire. Le boulevard est longé d'une bande cyclable, dans le même sens de circulation que les automobiles. Le boulevard de Marengo est parcouru, entre la rue Montcabrier et le pont Georges-Pompidou, par le sentier de grande randonnée 46 (GR 46), qui va de Tours à Toulouse. Il est prolongé, à l'ouest, par le pont Pierre-Paul-Riquet, puis par les allées Jean-Jaurès et, à l'est, par la rue rue du Dix-Avril. Voies rencontréesLe boulevard de Marengo rencontre les voies suivantes, d'ouest en est (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
TransportsLe boulevard de Marengo abrite une station de la ligne du métro, la station Marengo – SNCF. À proximité de la sortie du métro se trouve une gare de bus où les lignes L8 et 14 ont leur terminus. On trouve également à proximité, le long des boulevards de Bonrepos et de la Gare, qui longent le canal du Midi, les arrêts des lignes de bus 2327. Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches sont les stations no 5 (5 rue René-Leduc) et no 96 (50 rue du Général-Jean-Compans). OdonymieLe boulevard de Marengo porte le souvenir de la bataille de Marengo, victoire remportée en 1800 par Napoléon Bonaparte sur les forces du Saint-Empire germanique près du village de Marengo, dans le Piémont. Le choix de ce nom est peu clair – on peut cependant remarquer que plusieurs rues du quartier, tracées dans la première moitié du XIXe siècle, portent des noms se rapportant quant à eux aux combats de la bataille de Toulouse, livrée en 1814 par les troupes napoléoniennes[1]. L'aménagement du boulevard, dans les années 1960, a entraîné la disparition d'une voie plus ancienne, la rue de Marengo : c'est naturellement que le boulevard en a repris le nom. D'ailleurs, le nom s'était déjà étendu au XIXe siècle à tout le quartier, véritable faubourg populaire au visage suburbain. Il avait également été donné à des allées (actuelle avenue Georges-Pompidou), à un chemin (actuelle avenue Camille-Flammarion), à une impasse (emplacement de l'actuel no 7), à une place (actuelle place de l'Ordre-national-du-Mérite), à une petite-rue (actuelle rue Félix-Lavit) et à une rue-traversière (actuelle rue Urbain-Le Verrier)[2]. HistoireEn 2023, l'immeuble Roques est démoli pour le compte d'Europolia[3]. Patrimoine et lieux d'intérêtZAC de MarengoLa zone d'aménagement concerté (ZAC) de Marengo est une vaste opération immobilière de 10 ha, menée entre 1996 et 2006 par l'architecte Jean-Pierre Buffi et le bureau d'urbanisme Séquences pour le compte de la Setomip[4]. Elle occupe les terrains de l'ancienne école vétérinaire.
Gare Matabiau
Jardin MoiroudLe jardin Moiroud est un jardin public qui s'étend entre le boulevard de Marengo et la rue Moiroud (anciens no 5 et 7). Il est créé en 2014, à l'emplacement, laissé en friche, de deux maisons démolies depuis l'aménagement du boulevard et de la ZAC de Marengo. Le jardin occupe une superficie de 212 m², ce qui en fait le plus petit jardin public de Toulouse. Il est largement occupé par une aire de jeux pour enfants. Notes et référencesNotesRéférences
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
|