Rue Brantôme (ancienne, Paris)
La rue Brantôme, plus anciennement rue des Petits-Champs-Saint-Martin est une ancienne rue qui était située dans l'ancien 7e arrondissement de Paris (3e arrondissement actuel) et qui a disparu lors de la construction du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou et de la résorption de l'îlot insalubre no 1[1]. SituationAvant l'extension de Paris en 1860, alors dénommée « rue des Petits-Champs », la voie d'une longueur de 125 mètres, était située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier Sainte-Avoye, commençait aux 39-41, rue Beaubourg et finissait aux 90-92, rue Saint-Martin[2]. Devenue en 1864 « rue Brantôme » et désormais située dans le 3e arrondissement, quartier Sainte-Avoye, la rue débutait aux 29-31, rue Beaubourg et finissait aux 162-164, rue Saint-Martin[4]. Origine du nomSon nom lui vient de l'écrivain Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme (1537-1614), auteur de Les vies des hommes illustres et grands Capitaines Français de son temps et de Les vies des dames galantes de son temps. HistoriqueLa rue est désignée sous le nom de « vicus de Parvis Campis » (« rue des Petits-Champs ») en 1273, dans l'accord de Philippe le Hardi avec le chapitre de Saint-Merri. Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue des Petis Chans » puis de « rue des Petits-Champs-Saint-Martin » et plus simplement « rue des Petits-Champs », nom qui lui vient sans doute des champs sur lesquels la voie fut ouverte[3]. Cette rue relevait jadis pour une partie du chapitre de Saint-Merri et était pour l'autre sous la censive du For aux Dames qui appartenait aux religieuses de Montmartre. Elle est citée sous le nom de « rue des Petitz champs » dans un manuscrit de 1636. Une décision ministérielle, du 18 pluviôse an X (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres. Cette largeur est portée à 12 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du . Par ordonnance de Napoléon III en date du la « rue des Petits-Champs » prend le nom de rue Brantôme[5]. La rue a disparu en 1974 lors de la construction du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou et de la résorption de l'îlot insalubre no 1[6],[7]. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Notes et références
AnnexesBibliographie
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