Rue Émile-Cartailhac
La rue Émile-Cartailhac (en occitan : carrièra Emili Cartailhac) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Situation et accèsDescriptionLa rue Émile-Cartailhac est une voie publique. Elle traverse le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 - Centre. La rue Émile-Cartailhac naît perpendiculairement à la rue de la Chaîne, dans le prolongement de l'axe formé par la place du Peyrou, la rue Albert-Lautman, la place Anatole-France et la rue Valade, aboutissant à la place Saint-Pierre. Orientée au nord-est, longue de seulement 76 mètres, elle se termine face au musée Saint-Raymond, au carrefour de la place Saint-Sernin et de la rue des Trois-Renards. La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue des Trois-Renards vers la place du Peyrou. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable. Voies rencontréesLa rue Émile-Cartailhac rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
TransportsLa rue Émile-Cartailhac est parcourue par la navette Ville. Les stations de métro les plus proches sont les stations Compans-Caffarelli et Jeanne-d'Arc, sur la ligne de métro , et la station Capitole, sur la ligne . La rue Émile-Cartailhac ne possède pas de station de vélos en libre-service VélôToulouse, mais il s'en trouve plusieurs dans les rues voisines : la station no 31 (7 rue des Salenques), la station no 32 (8 rue des Trois-Renards) et la station no 54 (10 rue de la Chaîne). OdonymieLe nom de la rue rend hommage à Émile Cartailhac (1845-1921), préhistorien toulousain, créateur, avec Eugène Trutat et Jean-Baptiste Noulet de la « galerie des cavernes » au muséum de la ville – la première au monde à exposer du mobilier préhistorique –, et enfin premier directeur du musée Saint-Raymond, qui domine la rue. Il vécut par ailleurs dans une rue voisine, dans un immeuble de la rue de la Chaîne (actuel no 7)[1]. Au Moyen Âge, la rue eut des noms différents. Au XIVe siècle, elle portait, avec les actuelles place du Peyrou, qui la prolonge à l'ouest, et rue des Trois-Renards, qui la prolonge à l'est, le nom de rue du Puits-de-Lauzun[2]. On sait que ce puits se trouvait sur le sol de l'actuelle place du Peyrou, au carrefour des actuelles rues des Lois, Albert-Lautman et des Salenques[3]. Ce nom de Lauzun, dont l'origine est également peu claire, ferait référence, pour Pierre Salies, à un dépôt de lauzes (lausas en occitan), des pierres plates utilisées pour couvrir les bâtiments et utilisées lors de la construction de l'abbaye et de l'église Saint-Sernin[4]. En 1794, pendant la Révolution, la rue devint rue Franklin, en l'honneur du héros de la Révolution américaine et de l'indépendance des États-Unis, Benjamin Franklin, mais ce nom ne subsista pas[2]. HistoireEn , après un rapide diagnostic archéologique mené en , le jardin Cartailhac est réaménagé et ouvert au public[5]. Patrimoine et liens d'intérêtImmeubles
Équipements publics
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia