Les rosiers mousseux, ou rosiers moussus (Rosa ×centifolia forma muscosa), sont des rosiers issus de mutations spontanées de l'espèce Rosa ×centifolia, le rosier cent-feuilles (et peut-être pour certains de Rosa ×damascena)
Apparus à partir de la fin du XVIe siècle, ils présentent la particularité d'avoir le pédoncule et le calice des fleurs recouverts d'excroissances fines et enchevêtrées formant une sorte de « mousse » surtout visible sur les fleurs en boutons. Les fleurs sont très pleines (ou doubles) comme celles des rosiers à cent-feuilles, Rosa centifolia, formées d'innombrables pétales, de forme générale globuleuse et souvent plus parfumées. Les tiges sont souvent très bien pourvues en aiguillons.
En France, le premier rosier mousseux est signalé à Carcassonne en 1696 et en 1720 plusieurs sont cultivés à Leyde en Hollande. Les rosiers mousseux ont été populaires en France surtout dans la deuxième moitié du XIXe siècle. En 1850, ils sont une cinquantaine et il y en aura jusqu'à deux cents dont beaucoup ont disparu. Mais des créations nouvelles sont encore enregistrées au milieu du XXe siècle[2].