Rose Blanc est née à Elne dans une famille d'agriculteurs modestes[2], dont elle est la cinquième enfant sur huit et la deuxième fille. La famille déménage à l'ouest de Perpignan, au Soler, en 1932, où elle poursuit sa scolarité jusqu'à l'âge de quatorze ans, obtenant son certificat d'études primaires[1].
Venue à Paris, elle apprend la dactylographie à l'école Pigier grâce à l'aide d'un oncle. De retour dans les Pyrénées-Orientales en 1935, elle adhère à la Jeunesse communiste (JC) comme ses frères[3]. Militante active à la JC, elle implante l'Union des jeunes filles de France dans la région et elle devient la secrétaire en 1937.
En 1940, elle entre dans l'organisation clandestine du Parti communiste et devient résistante sous le nom d'Amélie Garrigue[4]. Au début de , elle est prise dans les filets des brigades spéciales, subit des interrogatoires puis est livrée aux Allemands. Le , elle est transférée au camp allemand du Fort de Romainville[2]. Elle écrit à sa famille qu'une libération ne saurait intervenir en sa faveur au vu de son « dossier très chargé »[3].
Le , elle est déportée par le convoi des 31000 vers Auschwitz. Elle a le matricule 31652. Rose Blanc meurt du typhus en à l'âge de 23 ans[4].
Hommages
Une plaque commémorative est apposée au 18, rue Auguste-Chabrières, à Paris 15e, où a été arrêtée Rose Blanc[4]. Une stèle a été érigée à sa mémoire à Elne, sa ville natale.
Annexes
Bibliographie
André Balent, « Blanc (Rose, Émilie, Louise) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN9782908866414)
Georges Sentis, Rose Blanc : une jeune résistante catalane déportée à Auschwitz avec le convoi des 31.000 (janvier 1943), Perpignan, Éditions M./R. Marxisme/Régions, , 24 p. (ISBN978-2-916921-48-8)
Fédération du Parti Communiste Français des Pyrénées-Orientales, Face à l'occupant et à la collaboration Rose Blanc et Francine Sabaté : deux jeunes catalanes dans la résistance, Mouvement de la Jeunesse communiste des Pyrénées Orientales, Fédération du Parti communiste français des P. O., Union des Femmes françaises,
↑ a et bAndré Balent, « Blanc (Rose, Émilie, Louise) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN9782908866414)